Au prix d’une acceptation de retour de la mainmise syrienne sur le Liban, Nicolas Sarkozy croyait pouvoir jouer un rôle dans les affaires de l’Orient. Il a mis ainsi largement en avant la cordialité de ses liens avec le président syrien Bachar el Assad, dictateur fils du dictateur assassin de nos diplomates et soldats. Il est allé, on s’en souvient, jusqu’à inviter celui-ci lors d’un défilé du 14 juillet.
Il croyait mener ainsi une action de haute volée diplomatique aboutissant à la rupture de l’alliance irano-syrienne. J’avais annoncé ma certitude qu’il allait vers un inéluctable échec. Il a été à l’évidence le dupe d’un marché où la Syrie a tout gagné et la France tout perdu. Bachar el Assad ne nous a pas ramené Florence Reiss. C’était le dernier de ses soucis.
Alors Nicolas Sarkozy gronde contre le dictateur iranien Ahmadinejad qui ne s’en émeut guère. Hélas pour la France, l’alternance de finasseries et de rodomontades ne fait pas une politique étrangère. Même si elle est menée par le chef de l’Etat et non par le très médiocre ministre Bernard Kouchner aussi silencieux aujourd’hui qu’il était hier agité et bavard.
Il croyait mener ainsi une action de haute volée diplomatique aboutissant à la rupture de l’alliance irano-syrienne. J’avais annoncé ma certitude qu’il allait vers un inéluctable échec. Il a été à l’évidence le dupe d’un marché où la Syrie a tout gagné et la France tout perdu. Bachar el Assad ne nous a pas ramené Florence Reiss. C’était le dernier de ses soucis.
Alors Nicolas Sarkozy gronde contre le dictateur iranien Ahmadinejad qui ne s’en émeut guère. Hélas pour la France, l’alternance de finasseries et de rodomontades ne fait pas une politique étrangère. Même si elle est menée par le chef de l’Etat et non par le très médiocre ministre Bernard Kouchner aussi silencieux aujourd’hui qu’il était hier agité et bavard.
Bernard Antony