mercredi 2 septembre 2009

Oh, oh, oh,oh !

Cette fois, c’est la priorité des priorités. C’est le Président de la République lui même qui a décrété la mobilisation générale ("nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts…") contre les cambriolages (+12% de plaintes) et les violences à la personne (+ 5%).
Brice le feu follet a immédiatement embrayé en convoquant ses policiers et gendarmes pour les « remotiver », donner quelques « coups de règles » (c’est toujours mieux à prendre qu’un cocktail molotov) et annoncer un « coup de collier » dans la lutte contre ce type de délinquance.
Nul doute que les patrons des forces de l’ordre écouteront religieusement leur ministre et encaisseront la remontée de bretelles. Mais croire qu’ils vont réussir à remotiver leurs troupes, ça, c’est une autre histoire.
Comment ces policiers « exemplaires » vont-ils s’y prendre pour arrêter cambrioleurs, voleurs à la tire et autres piques-pocket, attendu que la moindre démonstration de force se solde par des propos suspicieux du ministre, une enquête et des mises en gardes à vue de policiers ?
Une fois de plus, on est dans les effets d’annonce et dans l’entourloupe médiatique à destination du Français moyen qui est censé tout gober. Il n’est pas certain que ceux qui, rentrant de vacances, ont retrouvé leur maison ouverte aux quatre vents et proprement nettoyée apprécieront cette nouvelle farce gouvernementale, eux qui n’ont pas les privilèges accordés par la République au Cheikh Hamad al-Thani (voir sur Le Salon beige, le post d'hier).

Y.B