mercredi 16 septembre 2009

Graves menaces sur nos ministres et députés

Nos gouvernants et élus sont menacés… d’indigestion ! Chaque soir en effet ils sont conviés par les différentes associations islamiques aux « dîners de rupture du jeûne ». Et l’on sait combien ces repas sont riches en viandes, couscous, pâtisseries et autres rahat-loukoum. Certains se déroulent tout au long de la nuit. D’où est d’ailleurs venue l’expression argotique « faire du ramdan ».
Étrange « carême » tout de même où après s’être plus ou moins joyeusement goinfré chaque soir et pris encore quelque collation avant le lever du soleil, on doit pouvoir tenir quelques heures sans manger jusqu’à la nouvelle rupture du jeûne. On me dira qu’il faut aussi se priver de boisson. Voire ? Car la loi coranique stipule que les guerriers, les voyageurs, les travailleurs de force, les malades peuvent boire aussi durant la journée. Or qui ne rentre pas peu ou prou dans une de ces catégories ? D’ailleurs un musulman cultivé, lecteur de Jules Romain, ne professait-il pas, comme le docteur Knock, que « tout bien portant est un malade qui s’ignore » ?
Pour ce qui est de moi, je jeûne tout au long de l’année mais la nuit. Le jour, je procède à trois ruptures de jeûne (matin-midi et soir) et quelquefois cinq lorsque j’éprouve une petite faim qui appelle sur le coup de dix heures une lichette de jambon de Bayonne et un coup de rosé d’Irouléguy ; et encore vers dix-sept heures lorsque j’éprouve une petite soif que j’étanche volontiers avec un demi bien frais et un brin de saucisson de Salamanque de chez Garcia, le maître charcutier espagnol de Toulouse.
Mieux vaut en effet rompre le jeûne plusieurs fois mais avec mesure plutôt qu’une seule fois trop goulûment. Nicolas Sarkozy n’aurait pas à se plaindre en pareille période des ministres qui somnolent par trop après leurs dures soirées ramadanesques.
Bernard Antony