vendredi 6 mars 2009

Les vacances de Jack Lang à Cuba : "j’ai trouvé Raoul Castro assez ouvert"...

Récemment investi émissaire spécial de l’Elysée à Cuba par Nicolas Sarkozy, Jack Lang est revenu de ses vacances cubaines réglées par le contribuable français.
Comme le rapporte Le Figaro du 4 mars : "Rien de vraiment concret à l'issue de cette mission".
Lang est donc devenu le Monsieur Cuba de Sarkozy. "Nicolas Sarkozy m'a demandé d'aller à La Havane, sachant que j'étais lié à tous les pays d'Amérique latine, et à Cuba en particulier, par des liens anciens, tumultueux et chaleureux."
On aimerait en connaître un peu plus sur les liens tumultueux et chaleureux de M. Lang en Amérique latine…
Mais ce qui est intéressant, c’est l’ancienneté des liens avec Cuba de l’ancien ministre de François Mitterrand. Ses liens sont anciens et semble-t-il très amicaux avec le Leader Maximo, qu’il nomme habituellement par son prénom.
Ce cher Fidel qui, avec ses camarades communistes, a fait exécuter plus de 10.000 opposants, en a emprisonné des dizaines de milliers (20.000 selon Castro lui-même) dans des camps de rééducation, certains enfermés dans les gavetas (cages d’1 m de large pour 1,80 m de hauteur).
Nul doute que Jack Lang a posé ou posera comme préalable à toute discussion la repentance du régime castriste pour tous ces crimes, pour la torture, la persécution des catholiques et les violations caractérisées de ces droits de l’homme pour l’application desquels les régimes communistes semblent avoir une dispense permanente, en bonne et due forme, de la part des grandes donneuses de leçons que sont par ailleurs les démocraties occidentales.
Ainsi, aurait-il été moralement permis par l’établissement politico-médiatique français qu’un émissaire de la république ait été nommé en son temps pour visiter le général Pinochet, déclarant que ce dernier était ouvert, libre de parole, aimable et sympathique ?
Impossible !... Et le sens de l’histoire, le grand vent de l’histoire, vous en faites quoi ?!!

Yann Baly