vendredi 13 mars 2009

Les journalistes à la peine face à Benoît XVI

Dans son communiqué d’hier, le Centre Charlier évoque, au sujet de la lettre de Benoît XVI aux évêques, les "réducteurs et ridicules échos qu’en donnent les médias officiels".
Les titres de la presse d’hier et d’aujourd’hui confirment ce constat.
Prenons par exemple les titres de l’organe officieux de la bourgeoisie bien-pensante, Le Figaro, dans ses versions papier et internet : "Benoît XVI à la peine face aux temps modernes", "Williamson : Benoît XVI reconnaît des erreurs" avec le chapô suivant : "Le Pape a écrit jeudi une lettre aux évêques du monde entier sur l'affaire Williamson"
Dans la quasi-totalité des grands médias, le ton est le même : inculture, ignorance, bêtise, mensonge par réduction et bien souvent volonté de nuire au mépris de la vérité.
La vérité est que tous ces journaleux sont dépassés par l’envergure du personnage et la profondeur de la pensée de Benoît XVI.
Contrairement aux divagations du Figaro, Benoît XVI n’est pas à la peine avec la modernité. Il suffit pour cela de lire sa lettre d’hier. Il me semble que jamais un pape n’a écrit avec une telle clarté, sans faux-fuyants et sans circonvolutions, sur un sujet aussi complexe et risqué que la crise de ces dernières semaines. Il est certain que nos sociétés, dirigées par des politiciens menteurs et adeptes de la langue de bois, ne sont pas habituées à ce sens de la précision et à cette franchise qui caractérisent Benoît XVI.
Allez, encore un petit extrait du florilège journalistique avec le début de l’éditorial de M. Souléry dans La Dépêche de ce jour : "Il faut être un bon catholique aux dogmes bien accrochés et, avec ça, doué d'un sens quasi-militaire de la hiérarchie, pour éprouver une sympathie débordante à l'égard de l'actuel Saint-Père."
Eh bien oui, nous sommes ces catholiques aux dogmes bien accrochés et nous éprouvons bien plus qu’une sympathie débordante pour Benoît XVI, nous avons pour lui un amour filial qui puise sa source dans le Christ.
Mais pour comprendre cela, il ne faut pas être l’éditorialiste d’un quotidien régional aux dogmes maçonniques bien accrochés !

Yann Baly