lundi 9 mars 2009

Des zones de non-droit aux îles de non-droit

Sommes-nous en période de dépérissement de l’État en France ?
Cette question peut légitimement se poser lorsque nous lisons les informations qui proviennent des D.O.M.-T.O.M.
Après avoir capitulé en rase campagne devant les violentes manifestations du L.K.P. le gouvernement n’a fait que montrer la voie à suivre aux autres îles des D.O.M.-T.O.M., l’exemple a donc été suivi à la Martinique et à la Réunion. Il se pourrait que les syndicats de la métropole leur emboîtent le pas. En accédant aux revendications des militants du L.K.P. sans que leurs propos exprimant un racisme anti-blanc soient condamnés : « La Guadeloupe c’est nous, c’est pas eux ! », le gouvernement de Nicolas Sarkozy stimule et cautionne ce racisme en abandonnant l’île à la démagogie et à l’assistanat généralisé.
Rappelons que le niveau de vie des Antilles française est bien supérieur à celui de toutes les autres îles des Caraïbes grâce aux subventions financées par les impôts des métropolitains « racistes ».
Lorsque que le patron du L.K.P., Élie Domota, accessoirement directeur adjoint de l’A.N.P.E. percevant 40% de sur-rémunération comme tout fonctionnaire français travaillant en Guadeloupe, assure que : "Aujourd'hui, vu le nombre de gendarmes qui sont arrivés en Guadeloupe armés jusqu'aux dents, l'État français a choisi sa voie naturelle : celle de tuer les Guadeloupéens comme d'habitude", non seulement, il ment mais il développe le racisme anti-blanc sans que cela émeuve notre gouvernement. L’État français ne tue pas les Guadeloupéens, il les subventionne comme le reste des D.O.M.-T.O.M. qui coûtent au total plus de 16 milliards € pour 2009, l’effort de l’État par habitant est de 5.468€ pour la Guadeloupe et de 4.600€ pour la Martinique, sans compter les subventions européennes qui se montent à 4 milliards.
Puisque la violence d’extrême-gauche paye, il ne faut pas s’étonner qu’en Martinique la situation dégénère, des casseurs ont violemment agressé des manifestants qui réclamaient pacifiquement le droit de travailler et de développer l’île et qui dénonçaient les grévistes qui la détruisent. Cela démontre une fois de plus qu’entre l’extrême gauche et la délinquance, la limite est ténue.
Élie Domota n’a aucune raison de se gêner et il menace maintenant les patrons de Guadeloupe : "Soit ils appliqueront l’accord, soit ils quitteront la Guadeloupe". Ses méthodes le rapprochent, comme certains médias le font remarquer, de celles des tontons macoutes de François Duvallier. Clairement, elles ne relèvent pas des valeurs démocratiques.
L’ordre républicain n’existe donc plus dans ces îles : après les zones de non-droit en métropole, il existe dorénavant les îles de non-droit. Où est l’État français dans tout cela ?
Puisque les activistes noirs guadeloupéens et martiniquais dénoncent la colonisation dont ils se disent encore victimes aujourd’hui, ils devraient pousser leur logique jusqu’au bout et quitter la Guadeloupe et la Martinique puisqu’en fait, ils n’ont aucun droit légitime sur les îles des Caraïbes qui appartenaient aux indiens du même nom.
Originaires de l'Orénoque, les Caraïbes, guerriers cannibales, ont conquis les Antilles en exterminant ses habitants les Arawaks. Les Caraïbes disparurent en grande partie, victimes du travail forcé et des maladies apportées par les Européens. Mais comme il en reste 3.000 dans l’île de la Dominique et quelques centaines à Trinidad, à Saint-Vincent, au Venezuela, en Colombie, en Guyane française, en Suriname et au Brésil, nous proposons d’aider les noirs de Guadeloupe et de Martinique à rejoindre la terre de leurs ancêtres qui est l’Afrique afin qu’ils cessent de coloniser ces territoires et qu’ils puissent rétrocéder ces îles à leurs propriétaires légitimes, les survivants du peuple caraïbe.
À colonisé, colonisé et demi.

Louis CHAGNON