mercredi 18 février 2009

Rébellion, indépendance, immigration

Ce triptyque maintes fois vérifié au cours des 40 dernières années n’a, semble-t-il, pas encore été intégré par certaines composantes de la droite radicale.
Les récents événements de Guadeloupe font ressurgir les vieilles rengaines simplistes réclamant que l’on donne leur indépendance à ces territoires français d’outre-mer. Les raisons avancées sont économiques, sociales, politiques, quelquefois ethniques.
Dans ce genre de situation, l’on se rend compte qu’une certaine droite, tantôt nouvelle, tantôt radicale, ne sortira jamais de ses ornières idéologiques.
Que se passerait-il si ces départements antillais accédaient demain à l’indépendance ? Premièrement, cela ne diminuerait pas la facture réglée par la métropole à leur endroit puisque ce type d’accords seraient évidemment assortis de mesures d’accompagnements financièrement lourdes. On verrait ensuite déferler en France métropolitaine des dizaines de milliers de nouveaux immigrés, déracinés, toujours plus nombreux et donc toujours plus inassimilables au mode de vie européen.
La solution pour les DOM-TOM comme pour la métropole ne peut donc passer que par une politique de développement intelligente, fondée sur le travail plutôt que sur l’assistanat et impliquant une véritable mise en valeur des atouts économiques et stratégiques de ces territoires.
Là comme ailleurs il s’agit d’une question de volonté politique. Là comme ailleurs, il faut pour cela un Etat faisant respecter ses pouvoirs régaliens tout en appliquant une décentralisation conforme à la tradition historique française. Cela passe aussi par une politique conformes aux légitimes aspirations du pays libre !

Yann Baly