Bernard Antony,
Président de Chrétienté-Solidarité, Président du Cercle d’Amitié Française, Juive et Chrétienne, communique :
En déclarant vouloir maintenant étudier la question des preuves de ce qu’il a affirmé, l’évêque Williamson donne la preuve, s’il en était besoin, de ce qu’il a pour le moins parlé sans savoir.
Il a parlé non seulement au mépris de l’évidente, de l’indéniable monstruosité exterminationniste hitlérienne, mais au mépris de toute compassion, de toute délicatesse.
Manifestement, les vies de Saint Maximilien Kolbe et de Sainte Edith Stein n’ont pas nourri sa méditation.
Mais si l’on peut s’étonner de ce que cet homme ait été sacré évêque, on peut constater aujourd’hui que la Fraternité Saint Pie X a traité de son cas comme il le fallait et on ne voit pas en quoi on pourrait reprocher au pape de n’avoir pas connu la pensée divagatrice de ce provocateur.
N’y a-t-il pas eu en Israël, il y a quelques années, de grands rabbins compromis dans de très sales affaires comme rapportées dans toute la presse en Israël et en France ? Ce n’est pas une raison pour incriminer tout le judaïsme.
Le négationnisme des crimes contre l’humanité du nazisme est certes scandaleux mais celui, implicitement généralisé, tranquille et massif, sociologiquement et médiatiquement installé des exterminations communistes ne l’est-il pas tout autant ? Et le fait qu’il ne suscite aucune indignation ni n’entraîne de sanction ne le rend-il pas aussi odieux mais plus lâche ?
Bien des évêques, bien des rabbins ne sont-ils pas ainsi insidieusement complices à l’égal d’un Williamson d’un immense étouffement historique ?
Alors les indignations et amalgames en haine de l’Eglise catholique de certains commentateurs juifs ne sont pas acceptables. C’est au contraire l’honneur d’autres témoins, penseurs et journalistes juifs, notamment israéliens, que d’avoir rappelé l’accablante responsabilité des très nombreux juifs communistes dans les politiques d’extermination léninistes.
C’est l’honneur d’un Sever Plocker du quotidien hébreu Yediot Ahronot que de rappeler à propos des œuvres des gestapos communistes que « quelques-uns des plus grands meurtriers des temps modernes étaient juifs ».
Aussi les repentances ne devraient-elles pas être à sens unique. Pour l’honneur des Juifs comme des Chrétiens.