Que le sida soit une terrible maladie et qu’il faille tout faire pour la conjurer est une évidence. Mais bien d’autres maladies hélas sont tout aussi douloureuses et destructrices et l’on ne voit pas des groupes de pression aller manifester avec des banderoles sur les marches du Palais de Justice de Paris pour exiger une préférence d’attention et de budget. Mais le pire est que les campagnes de soi-disant sensibilisation à la lutte contre le sida s’accompagnent de la diffusion massive d’affiches et de tracts qui ne constituent pas autre chose que du prosélytisme homosexuel et de la propagande pour une pratique sodomite de la sexualité. Rappelons que les grands rabbins de Paris puis de Lyon ont condamné cela en des termes bien plus vigoureux que ceux du député Christian Vanneste pour la préférence familiale. S’avise-t-on qu’il y a quelque tartufferie à prétendre combattre les conséquences lorsque l’on refuse de considérer les causes initiales toujours majeures du fléau ? C’est ce dont témoigne dans ses conférences et écrits émouvants et plein de foi notre courageux ami atteint par le sida Dominique Morin.