C’est le titre d’un article de ce jour (en page 14 du Figaro) de Jean-Louis Harouel, professeur à l’université de Paris II, auteur de « culture et contre-cultures » (PUF) contre l’exposition au Louvre des excrétions de l’artiste porno-merdiatique et urinophile Jan Fabre si apprécié par notre incomparable et si ouvert ancien ministre de la Culture Donnadieu de Vabres, nommé par Nicolas Sarkozy ambassadeur culturel (sic) de la prochaine présidence française de l’Union Européenne.
Le bon professeur Harouel s’indigne et c’est déjà bien. Il affirme avec raison, nul ne peut sérieusement le contredire, que l’art contemporain est une imposture. Il rappelle ce que Jeanne Smits, Caroline Parmentier et moi- même, dans Présent et ailleurs, ne cessons de répéter : que « le soi-disant artiste contemporain continue de brandir les vieux poncifs éculés de transgression et de révolte, alors qu’il poursuit en réalité une stratégie ambitieuse de réussite personnelle ».
Il exprime encore qu’en effet cet art, soi-disant de révolte, rapporte beaucoup, qu’il est « l’académisme de notre temps » (on a en effet l’académisme que l’on mérite !), qu’il bénéficie de l’adhésion de « milliardaires incultes s’imaginant amateurs d’art ».
Il note encore qu’en établissant une confrontation forcée avec les plus grands chefs-d’œuvre de l’art, cette exposition apporte à Jan Fabre l’illusion d’être un grand artiste.
Comme si le misérable pollueur se hissait au niveau de la beauté polluée !
Mais quel que soit son mérite, il manque hélas, semble-t-il, l’essentiel à l’indignation qu’exprime Jean-Louis Harouel. Il s’en tient en effet à considérer la pollution de l’art contemporain comme une imposture, une farce, une plaisanterie ruineuse. Somme toute, il la laisse dans le registre de l’escroquerie bouffonne.
Or « l’art contemporain » est bien plus et bien pire que cela. Il est très exactement l’expression d’une haine du beau, du vrai et du bien. Il est l’affirmation que tout vaut tout, que le tas de charogne, que l’amas d’ordure, que la merde en boîte (mais oui !) présentés dans les musées et chèrement payés par les milliardaires sado-bobos-gogos, valent Praxitèle, Gauguin ou Rodin.
« L’art contemporain », c’est à vrai dire le nihilisme saccageur de la révolution culturelle maoïste mais dans le confort.
Il est le cri de haine des décadents morbides contre la vie, contre la culture, contre la création, la manifestation d’un acharnement dans la dé-création.
Peut-être le professeur Harouel n’a-t-il pas osé par respect mondain et figaresque écrire qu’il est fondamentalement l’expression hideuse du rictus du Diable.
Un grand écrivain, jadis chroniqueur dans le même journal, avec tout son talent, n’eut pas hésité à affirmer cela, c’était le R.P. Bruckberger.
Alors je convie le professeur Harouel à lire Jeanne Smits dans Présent qui est de la trempe littéraire de « Bruck » afin qu’il puise le courage de proclamer désormais dans le Figaro que l’Art Contemporain, ce n’est pas une plaisanterie, pas une farce, mais une hideuse abomination.
Le bon professeur Harouel s’indigne et c’est déjà bien. Il affirme avec raison, nul ne peut sérieusement le contredire, que l’art contemporain est une imposture. Il rappelle ce que Jeanne Smits, Caroline Parmentier et moi- même, dans Présent et ailleurs, ne cessons de répéter : que « le soi-disant artiste contemporain continue de brandir les vieux poncifs éculés de transgression et de révolte, alors qu’il poursuit en réalité une stratégie ambitieuse de réussite personnelle ».
Il exprime encore qu’en effet cet art, soi-disant de révolte, rapporte beaucoup, qu’il est « l’académisme de notre temps » (on a en effet l’académisme que l’on mérite !), qu’il bénéficie de l’adhésion de « milliardaires incultes s’imaginant amateurs d’art ».
Il note encore qu’en établissant une confrontation forcée avec les plus grands chefs-d’œuvre de l’art, cette exposition apporte à Jan Fabre l’illusion d’être un grand artiste.
Comme si le misérable pollueur se hissait au niveau de la beauté polluée !
Mais quel que soit son mérite, il manque hélas, semble-t-il, l’essentiel à l’indignation qu’exprime Jean-Louis Harouel. Il s’en tient en effet à considérer la pollution de l’art contemporain comme une imposture, une farce, une plaisanterie ruineuse. Somme toute, il la laisse dans le registre de l’escroquerie bouffonne.
Or « l’art contemporain » est bien plus et bien pire que cela. Il est très exactement l’expression d’une haine du beau, du vrai et du bien. Il est l’affirmation que tout vaut tout, que le tas de charogne, que l’amas d’ordure, que la merde en boîte (mais oui !) présentés dans les musées et chèrement payés par les milliardaires sado-bobos-gogos, valent Praxitèle, Gauguin ou Rodin.
« L’art contemporain », c’est à vrai dire le nihilisme saccageur de la révolution culturelle maoïste mais dans le confort.
Il est le cri de haine des décadents morbides contre la vie, contre la culture, contre la création, la manifestation d’un acharnement dans la dé-création.
Peut-être le professeur Harouel n’a-t-il pas osé par respect mondain et figaresque écrire qu’il est fondamentalement l’expression hideuse du rictus du Diable.
Un grand écrivain, jadis chroniqueur dans le même journal, avec tout son talent, n’eut pas hésité à affirmer cela, c’était le R.P. Bruckberger.
Alors je convie le professeur Harouel à lire Jeanne Smits dans Présent qui est de la trempe littéraire de « Bruck » afin qu’il puise le courage de proclamer désormais dans le Figaro que l’Art Contemporain, ce n’est pas une plaisanterie, pas une farce, mais une hideuse abomination.