Rassurez-vous, amis lecteurs de ce blog, je ne m’aventurerai pas à émettre des prédictions.
Je connais des hommes politiques et des prêtres qui ne doivent qu’au défaut de mémoire de leurs partisans de n’être point touché par le ridicule de leurs prophéties.
L’événement inattendu, les facteurs ignorés, voire le miracle, n’ont cessé en effet de jouer sur le cours de l’histoire, modifiant quelquefois l’influence des plus puissants déterminismes.
En revanche on peut tout de même examiner ces derniers et essayer de saisir ce qui pèsera fortement sur nos destinées.
Pour ce qui est de notre vie politique française, je ne crois pas que Nicolas Sarkozy puisse durablement continuer à brouiller le jeu du traditionnel clivage droite-gauche.
Bien sûr, je sais fort bien que la droite est, sur les valeurs essentielles, depuis bien longtemps gauchie. Mais même sans grande différence idéologique et politique, le positionnement droite-gauche se recréé sans cesse.
Nicolas Sarkozy va donc peut-être encore attirer à lui quelque Jack Lang ou encore quelques anciens trotskystes qui suivent le mouvement de leurs aînés du néo-conservatisme américain.
Mais avec l’appoint de Bayrou qui ne cesse d’en rajouter dans un discours du style « plus laïque que lui, tu meurs ! » la gauche royalesque se reforme même si Sarkozy, qui à peine élu, pense à sa réélection, fait tout pour qu’un Delanoë soit son prochain et moins dangereux rival.
Peut-être, en effet, mise-t-il sur certains réflexes persistants d’opposition de la majorité du corps électoral à certains aspects de la personnalité du maire de Paris…
Mais, je ne crois pas non plus du tout à une ouverture du gouvernement à la droite de conviction. Au-delà des discours qu’on lui prépare, acceptables sur certains plans, je ne pense pas qu’il veuille ou puisse réellement en inscrire les valeurs familiales et nationales dans ses actes et dans les lois. Nous aurons l’occasion de revenir sur cela.
Pour ce qui est du monde, je ne crois guère, je l’ai écrit dans Reconquête, à l’inéluctabilité de l’ordre mondial ou du super-gouvernement mondial que prédisent certains. Je vois plutôt se développer les puissances russes et chinoises avec leurs systèmes mixtes de dictature du parti et de capitalisme, systèmes d’ailleurs très différents dans les deux empires.
Je crois à l’effritement de la super-puissance américaine, économiquement très menacée, et de plus en plus incapable de maîtriser les tsunamis de l’islamisme en folie.
Je vois perdurer demain comme hier les antagonismes des puissances, des empires et des religions, inquiet que je suis de l’affaiblissement de notre France et de notre Europe.
Je connais des hommes politiques et des prêtres qui ne doivent qu’au défaut de mémoire de leurs partisans de n’être point touché par le ridicule de leurs prophéties.
L’événement inattendu, les facteurs ignorés, voire le miracle, n’ont cessé en effet de jouer sur le cours de l’histoire, modifiant quelquefois l’influence des plus puissants déterminismes.
En revanche on peut tout de même examiner ces derniers et essayer de saisir ce qui pèsera fortement sur nos destinées.
Pour ce qui est de notre vie politique française, je ne crois pas que Nicolas Sarkozy puisse durablement continuer à brouiller le jeu du traditionnel clivage droite-gauche.
Bien sûr, je sais fort bien que la droite est, sur les valeurs essentielles, depuis bien longtemps gauchie. Mais même sans grande différence idéologique et politique, le positionnement droite-gauche se recréé sans cesse.
Nicolas Sarkozy va donc peut-être encore attirer à lui quelque Jack Lang ou encore quelques anciens trotskystes qui suivent le mouvement de leurs aînés du néo-conservatisme américain.
Mais avec l’appoint de Bayrou qui ne cesse d’en rajouter dans un discours du style « plus laïque que lui, tu meurs ! » la gauche royalesque se reforme même si Sarkozy, qui à peine élu, pense à sa réélection, fait tout pour qu’un Delanoë soit son prochain et moins dangereux rival.
Peut-être, en effet, mise-t-il sur certains réflexes persistants d’opposition de la majorité du corps électoral à certains aspects de la personnalité du maire de Paris…
Mais, je ne crois pas non plus du tout à une ouverture du gouvernement à la droite de conviction. Au-delà des discours qu’on lui prépare, acceptables sur certains plans, je ne pense pas qu’il veuille ou puisse réellement en inscrire les valeurs familiales et nationales dans ses actes et dans les lois. Nous aurons l’occasion de revenir sur cela.
Pour ce qui est du monde, je ne crois guère, je l’ai écrit dans Reconquête, à l’inéluctabilité de l’ordre mondial ou du super-gouvernement mondial que prédisent certains. Je vois plutôt se développer les puissances russes et chinoises avec leurs systèmes mixtes de dictature du parti et de capitalisme, systèmes d’ailleurs très différents dans les deux empires.
Je crois à l’effritement de la super-puissance américaine, économiquement très menacée, et de plus en plus incapable de maîtriser les tsunamis de l’islamisme en folie.
Je vois perdurer demain comme hier les antagonismes des puissances, des empires et des religions, inquiet que je suis de l’affaiblissement de notre France et de notre Europe.