Remercions vraiment Nicolas Sarkozy ! En invitant à Paris le guide de la démocratie lybienne Mouammar Khadafi, il nous aura permis au moins un peu de bon temps politico-médiatique.
Par sa gestuelle, son sérieux majestueux recouvrant – seuls les idiots ne le voient pas – une fantastique jouissance humoristique dans un art consommé de se moquer du monde, ce divin empereur des sables aurait, à n’en pas douter, captivé le génial Salvador Dali.
Le mimétisme est d’ailleurs fascinant entre le maître de Cadaquès et celui de Tripoli. On peut même se poser la question de savoir si le véritable modèle de ce superbe bédouin de grande tente ne serait pas plutôt le grand exaltateur de l’incomparable beauté de la gare de Perpignan que le prophète Mahomet.
On se souvient d’ailleurs que le chéri d’Allah qu’est le sage du désert a quelquefois manifesté l’idée qu’après tout le fondateur de l’islam n’aurait été que son annonciateur…
Quoi qu’il en soit, il est regrettable qu’après Lisbonne on ne lui ait pas proposé de se rendre à Cadaquès. Le fondateur de cette perfection de la démocratie absolue que constitue la Jamâriya lybienne aurait à n’en pas douter aimé se recueillir sur les pas du sublime peintre.
Peut-être, accompagné de ses douces panthères protectrices, eut-il décidé de former une belle caravane de dromadaires pour aller pèleriner et planter sa tente à Port-Lligat devant la maison du grand surréaliste. Dali, on le sait, aimait la pluie ininterrompue de dollars que lui valait sa peinture. Ne s’était-il pas composé d’ailleurs le fantastique anagramme d’Avida Dollars ? Khadafi, lui, avec son pétrole reçoit des torrents de dollars et d’euros.
Cela lui permet une grande liberté de propos et de se moquer magnifiquement de la surveillance de Big-Brother et même de la loi Rocard-Gayssot.
Apparemment, il a fait sienne cette phrase de Pascal : « Tout est si nécessairement fou que ce serait fou par une autre espèce de folie que de n’être point fou. » Mais si la folie aux yeux des hommes est quelquefois sagesse aux yeux de Dieu, les propos du Pharaon Tripolitain qualifiés de délirants par des commentateurs peu avisés ne relèvent peut-être pas de cette sainte sagesse, mais tout de même de celle d’une certaine logique politique.
- Ainsi souhaite-t-il la formation d’une confédération israélo-arabe. Qu’est-ce que cela a de choquant ? En quoi cela serait-il différent de ce que l’on a imposé en Afrique du Sud pour en finir avec l’apartheid et ses murs ?
- Il s’apitoie sur le sort des immigrés en France dont beaucoup sont de ceux qu’il n’accepte pas chez lui. Mais pourquoi donc se gênerait-il ? N’est-ce pas là un moyen d’aller dans le sens de son ami Sarkozy ? Ce dernier, le 1° octobre à la grande Mosquée de Paris, n’a-t-il pas souhaité aux représentants de l’islam de France de « donner toute l’ampleur de leurs ambitions » ? Or, trouvera-t-on un seul dirigeant islamique pour professer autre chose que le désir de tout soumettre à l’islam, la France et le monde ?
- Il a légitimé le terrorisme comme l’arme des faibles. Mais n’est-ce pas par ce terrorisme, et le plus atroce, que le FLN de Mr Bouteflika a triomphé de la France ? Ce que Mr Sarkozy n’a même pas cru bon de rappeler au lieu de manifester des regrets unilatéraux.
- Il a présenté son régime comme un modèle de démocratie. Mais en quoi sa démocratie est-elle plus contestable que celle de la Chine fondée par le grand Mao, ce « génie de la pensée universelle » selon Mr Giscard d’Estaing ? Sa démocratie ne vaut-elle pas celle de Poutine, de Castro ou de Bouteflika ?
Et sur ce point n’est-il pas amusant d’entendre les coassements des amnésiques et des grandes consciences sans vergogne de droite et de gauche.Encore une fois, vraiment, merci à Sarkozy,merci à Khadafi d’avoir offert aux Français les moins idéologiquement assommés l’occasion de rire un peu des pitoyables contradictions de nos politiciens et distingués politologues.
Par sa gestuelle, son sérieux majestueux recouvrant – seuls les idiots ne le voient pas – une fantastique jouissance humoristique dans un art consommé de se moquer du monde, ce divin empereur des sables aurait, à n’en pas douter, captivé le génial Salvador Dali.
Le mimétisme est d’ailleurs fascinant entre le maître de Cadaquès et celui de Tripoli. On peut même se poser la question de savoir si le véritable modèle de ce superbe bédouin de grande tente ne serait pas plutôt le grand exaltateur de l’incomparable beauté de la gare de Perpignan que le prophète Mahomet.
On se souvient d’ailleurs que le chéri d’Allah qu’est le sage du désert a quelquefois manifesté l’idée qu’après tout le fondateur de l’islam n’aurait été que son annonciateur…
Quoi qu’il en soit, il est regrettable qu’après Lisbonne on ne lui ait pas proposé de se rendre à Cadaquès. Le fondateur de cette perfection de la démocratie absolue que constitue la Jamâriya lybienne aurait à n’en pas douter aimé se recueillir sur les pas du sublime peintre.
Peut-être, accompagné de ses douces panthères protectrices, eut-il décidé de former une belle caravane de dromadaires pour aller pèleriner et planter sa tente à Port-Lligat devant la maison du grand surréaliste. Dali, on le sait, aimait la pluie ininterrompue de dollars que lui valait sa peinture. Ne s’était-il pas composé d’ailleurs le fantastique anagramme d’Avida Dollars ? Khadafi, lui, avec son pétrole reçoit des torrents de dollars et d’euros.
Cela lui permet une grande liberté de propos et de se moquer magnifiquement de la surveillance de Big-Brother et même de la loi Rocard-Gayssot.
Apparemment, il a fait sienne cette phrase de Pascal : « Tout est si nécessairement fou que ce serait fou par une autre espèce de folie que de n’être point fou. » Mais si la folie aux yeux des hommes est quelquefois sagesse aux yeux de Dieu, les propos du Pharaon Tripolitain qualifiés de délirants par des commentateurs peu avisés ne relèvent peut-être pas de cette sainte sagesse, mais tout de même de celle d’une certaine logique politique.
- Ainsi souhaite-t-il la formation d’une confédération israélo-arabe. Qu’est-ce que cela a de choquant ? En quoi cela serait-il différent de ce que l’on a imposé en Afrique du Sud pour en finir avec l’apartheid et ses murs ?
- Il s’apitoie sur le sort des immigrés en France dont beaucoup sont de ceux qu’il n’accepte pas chez lui. Mais pourquoi donc se gênerait-il ? N’est-ce pas là un moyen d’aller dans le sens de son ami Sarkozy ? Ce dernier, le 1° octobre à la grande Mosquée de Paris, n’a-t-il pas souhaité aux représentants de l’islam de France de « donner toute l’ampleur de leurs ambitions » ? Or, trouvera-t-on un seul dirigeant islamique pour professer autre chose que le désir de tout soumettre à l’islam, la France et le monde ?
- Il a légitimé le terrorisme comme l’arme des faibles. Mais n’est-ce pas par ce terrorisme, et le plus atroce, que le FLN de Mr Bouteflika a triomphé de la France ? Ce que Mr Sarkozy n’a même pas cru bon de rappeler au lieu de manifester des regrets unilatéraux.
- Il a présenté son régime comme un modèle de démocratie. Mais en quoi sa démocratie est-elle plus contestable que celle de la Chine fondée par le grand Mao, ce « génie de la pensée universelle » selon Mr Giscard d’Estaing ? Sa démocratie ne vaut-elle pas celle de Poutine, de Castro ou de Bouteflika ?
Et sur ce point n’est-il pas amusant d’entendre les coassements des amnésiques et des grandes consciences sans vergogne de droite et de gauche.Encore une fois, vraiment, merci à Sarkozy,merci à Khadafi d’avoir offert aux Français les moins idéologiquement assommés l’occasion de rire un peu des pitoyables contradictions de nos politiciens et distingués politologues.