mardi 10 avril 2007

LA QUESTION TURCO-KURDE AU COEUR DE L'EUROPE, HELAS!

Globalement, le débat pour l'élection du président de la République est affligeant. On touche le fond de l'aberration du système dit démocratique avec la réduction de la politique au marketing et à la médiacratie.

Des questions vitales pour l'avenir de la patrie, on parle peu ou pas du tout. Ainsi, le conflit qui s'annonce entre la Turquie et l'Irak sur la question du Kurdistan semble totalement hors des préoccupations. Pourtant, si la Turquie entre dans l'actuelle Union européenne, la question kurde deviendra une question européenne.

Or, il y a déjà des millions de Turcs et de Kurdes immigrés en Europe, en Allemagne surtout, mais aussi en France. Ces immigrés là ne sont évidemment pas de culture européenne. Ségolène Royal aimerait qu'ils soient demain citoyens de l'Union.

Chrétienté Solidarité et le Mouvement du Pays Libre font à nouveau observer l'immense danger qu'il y a à accepter sur notre sol des populations civilisationnellement différentes et se rattachant au-delà de leurs querelles, à l'idéologie et à l'oumma islamique.

Au fil des siècles, la France a accueilli sans grande difficulté des immigrés issus des pays de la chrétienté européenne. De grands noms d'origine espagnole, italienne, grecque, polonaise, russe ou hongroise et d'autres encore, marquent la culture ou l'histoire de notre pays. Ne pas vouloir de la confusion européiste actuelle est une chose, rejeter l'Europe en est une autre. Ne pas reconnaître les racines culturelles de l'Europe et les valeurs culturelles et morales du christianisme c'est tout simplement refuser l'âme qui a imprégné notre civilisation. C'est donc à terme une condamnation à mort. Car le corps des sociétés, pas plus que le nôtre, ne peut vivre sans âme.

La France, comme toute l'Europe demeurée libre du carcan ottoman, a dû sa liberté à la victoire en 1683 devant Vienne des troupes de Charles de Lorraine, des austro-hongrois de l'empereur Léopold, et des polonais de Jean III Sobieski. Les Turcs s'enfuirent après avoir égorgé, selon leur pires coutumes, 30 000 captifs principalement des femmes et des enfants. C'est ce passé européen, qui détermine encore notre présent et notre avenir, qu'il faut enseigner aux enfants des écoles et rappeler à nos peuples. Notre histoire ne se réduit pas aux guerres civiles européennes: elle a été aussi, de Poitiers à la Réconquista espagnole, de Lépante à Vienne, celle de la meilleure unité de notre civilisation chrétienne face à la menace de l'engloutissement islamo-ottoman.