lundi 12 février 2007

Pourquoi nous ne voterons pas pour Nicolas Sarkozy

En prenant position en faveur de la légalisation de l’euthanasie, Nicolas Sarkozy initie une nouvelle étape dans le processus de mise en place du « «meilleur des mondes ».
Il y a, il est vrai, une logique dans la culture de mort.
Son idéologie fut d’ailleurs, il y a longtemps, exprimée par l’américaine Margaret Sanger, fondatrice du Planning Familial et grande admiratrice de la politique d’eugénisme et d’euthanasie du IIIème Reich.
L’euthanasie est une position très différente du refus de l’acharnement thérapeutique tel que compris par l’Eglise Catholique.
Il rentre dans la perspective totalitaire d’un Etat qui, peu à peu, s’arroge le droit de décider de la vie et de la mort des êtres innocents. Tout cela est bien sûr amené par un habile conditionnement médiatique à partir de cas de détresse émouvants.
L’avortement aujourd’hui, l’euthanasie demain, voilà les deux premières étapes du totalitarisme moderne. Il ne reste plus qu’à le parachever en fabriquant, par l’eugénisme venant en renfort des spectacles télévisuels, le petit nombre de génies et le grand nombre d’abrutis nécessaires au bon fonctionnement d’une société maîtrisée.
Monsieur Sarkozy, par ailleurs, a refusé l’investiture de son parti au courageux député du Nord Christian Vanneste, condamné par le tribunal du nouvel ordre moral pour avoir déclaré, sans mépris pour les personnes, ne pas accorder la même considération morale à l’association homosexuelle et à la famille.
On attendait de Nicolas Sarkozy moins de soumission aux lobbies de la culture de mort.
Nous préférons les médecins d’Israël, qui pêchent peut-être par acharnement thérapeutique dans le maintien en vie artificielle du général Sharon, aux dangers de ceux qui en prendront à leur aise avec le serment d’Hippocrate « Primum non nocere », ce qui signifie : par-dessus tout, notre devoir est de ne pas tuer.
Pour ce qui est du prosélytisme homosexuel et de ses revendications à la reconnaissance étatique, on attend avec intérêt de connaître la position de Nicolas Sarkozy et des autres candidats sur la polygamie homosexuelle, car la polygamie hétérosexuelle est de fait reconnue par la Sécurité Sociale et certaines associations de droit au logement.
Déjà, on le sait, les adeptes du multi-concubinage homosexuel de plus en plus nombreux réclament au nom des valeurs de tolérance l’instauration d’un pluri-pacs !
Quand on a rompu avec la morale judéo-chrétienne du Décalogue, il n’y a guère de raison de refuser cette moderne et pragmatique innovation !