Plus j’écoute les discours et commentaires en vue des prochaines élections présidentielles, plus j’éprouve le sentiment que tout se brouille, qu’il ne s’agit plus là que d’un jeu à plusieurs coins où les candidats rêvent du coup qu’ils peuvent faire pour prendre, de préférence à gauche, la place ou un peu de la place de l’autre. C’est ce que j’ai appelé la politique « marketing ».
Tous s’accordent aussi à ne pas remettre en question certaines choses. Nous attendons ainsi le candidat qui dira clairement qu’il veut remplacer les lois de légalisation et banalisation de l’avortement par une autre législation et nous exposera laquelle.
Tous n’ont à la bouche que le discours jacobin incantatoire sur la citoyenneté et la république. Il y a pourtant belle lurette que cette république « une et indivisible » a de facto morcelé et divisé idéologiquement la France. La dénonciation du communautarisme est également un lieu commun proféré avec une touchante unanimité !
Et si la citoyenneté n’était plus le rempart suffisant pour nous prémunir de l’avancée conquérante de certains communautarismes ? Mais après son Ancien Régime où l’on reconnaissait plusieurs « nations » dans le Royaume, après les républiques citoyennes, ne peut-on pas se poser la question d’une possible représentation communautaire de tous les Français, pas seulement des minorités ?
On a en effet de plus en plus l’impression que les Français simplement citoyens sans solidarités religieuses ou ethniques sont bien démunis aujourd’hui, si peu protégés par l’Etat. Imaginons ce qui se serait passé si le petit Karl du lycée de Meaux s’était appelé Malik Oussekine ? A qui, à quoi aurait été dû alors son arrêt cardiaque ? C’est là un des thèmes de réflexion et de débat que je proposerai aux militants de Chrétienté- Solidarité- Jeunesse réunis en Bretagne pour leur traditionnel « camp d’hiver » et que je rejoins demain.
Qui donc a émis cette considération ? « Lorsque dans un même Etat vivent deux, ou plus de deux communautés différant par la race, la religion, la langue, la culture, il en résulte dans le meilleur des cas une situation complexe et pleine d’incertitudes. Beaucoup de situations de ce genre ont été réglées par une migration, volontaire ou forcée, avec ou sans accord international ».
Tous s’accordent aussi à ne pas remettre en question certaines choses. Nous attendons ainsi le candidat qui dira clairement qu’il veut remplacer les lois de légalisation et banalisation de l’avortement par une autre législation et nous exposera laquelle.
Tous n’ont à la bouche que le discours jacobin incantatoire sur la citoyenneté et la république. Il y a pourtant belle lurette que cette république « une et indivisible » a de facto morcelé et divisé idéologiquement la France. La dénonciation du communautarisme est également un lieu commun proféré avec une touchante unanimité !
Et si la citoyenneté n’était plus le rempart suffisant pour nous prémunir de l’avancée conquérante de certains communautarismes ? Mais après son Ancien Régime où l’on reconnaissait plusieurs « nations » dans le Royaume, après les républiques citoyennes, ne peut-on pas se poser la question d’une possible représentation communautaire de tous les Français, pas seulement des minorités ?
On a en effet de plus en plus l’impression que les Français simplement citoyens sans solidarités religieuses ou ethniques sont bien démunis aujourd’hui, si peu protégés par l’Etat. Imaginons ce qui se serait passé si le petit Karl du lycée de Meaux s’était appelé Malik Oussekine ? A qui, à quoi aurait été dû alors son arrêt cardiaque ? C’est là un des thèmes de réflexion et de débat que je proposerai aux militants de Chrétienté- Solidarité- Jeunesse réunis en Bretagne pour leur traditionnel « camp d’hiver » et que je rejoins demain.
Qui donc a émis cette considération ? « Lorsque dans un même Etat vivent deux, ou plus de deux communautés différant par la race, la religion, la langue, la culture, il en résulte dans le meilleur des cas une situation complexe et pleine d’incertitudes. Beaucoup de situations de ce genre ont été réglées par une migration, volontaire ou forcée, avec ou sans accord international ».