1) Poutine et ses Anschluss.
Après l’ostentatoire sweat-shirt CCCP (URSS) de Sergueï Lavrov, lors de son atterrissage à Anchorage la veille du sommet poutino-trumpiste, l’étau militaire de l’eurasisme néo-soviétique se referme sur l’Europe de l’est.
Des drones à destination de l’Ukraine chaque jour plus détruite et martyrisée ont ainsi survolé la Pologne, les Pays Baltes, la Roumanie. Tels les deux plus monstrueux tyrans de l’histoire moderne, Adolph Hitler, son modèle de stratège, et Joseph Staline, son grand homme politique dont il fait plus que jamais proliférer les statues, Poutine ne cesse de vouloir reconstituer l’URSS, l’empire du Goulag.
Et certes, il y a son troisième homme, le chinois Xi Jinping qu’il proclame en chacune de leurs multiples rencontres « plus grand ami de la Russie ». Face à cela, l’Europe d’Ursula Van der Leyen est bien timorée, hésitante, cauteleuse, alors que de son côté Donald Trump multiplie à l’égard de son ami Poutine qui le fascine toujours, comme on l’a vu en Alaska, des ultimatums à échéance variable, à dix ou à cinquante jours, peu importe, caduques aussitôt qu’annoncés.
2) Sébastien Lecornu : combien durera-t-il ?
À propos de Sébastien Lecornu, on évitera les trop faciles jeux de mots sur son patronyme.
Contentons-nous donc d’observer qu’il y a quelque chose de diabolique dans l’empressement qu’il a tout de même manifesté à peine nommé à Matignon pour obtenir les faveurs de la gauche, y compris du parti communiste, ce parti lié depuis 110 ans, depuis 1917, date de la Révolution russe, à la plus gigantesque et criminelle entreprise de déshumanisation des peuples, de dissolution des sociétés que le monde ait connues.
Comment croire alors que ce Lecornu, ministre des armées, ait sincèrement voulu maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France et l’Ukraine hors des griffes de Moscou ?
Car ne voilà-t-il pas qu’à peine premier ministre, sa politique, certes a priori gaucho-macronienne, s’orientant encore plus à gauche, semble très vite se muer en un jeu politicien ouvert au camarade Roussel.
3) Londres, immense victoire de Tommy Robinson et bataille de chiffres
Dans les rues de Londres, une immense foule de dizaines, voire de centaines de milliers de britanniques ont manifesté contre l’immigration déferlant sans cesse sur leur pays et pour l’unité du Royaume. Cet événement, en soi heureux, a donné lieu à une bataille de chiffres digne d’exagérations marseillaises. En effet, alors que la police britannique dénombrait plus de cent mille participants, et que le correspondant à Londres du Figaro titrait sur « Au moins cent dix mille personnes », sur la chaîne LCI Éric Zemmour en annonçait trois millions, sans toutefois préciser la source de ce chiffre.
Quoi qu’il en soit, ce fut un beau succès pour le meneur nationaliste et antimusulman Stephen Yaxley-Lennon, alias Tommy Robinson, courageux hérault et héros de la souveraineté britannique, puisqu’ayant été à plusieurs reprises incarcéré fort peu démocratiquement.