lundi 31 mars 2014

Quelle orientation désormais pour le Front National ?

L’Institut du Pays Libre communique :

Bernard Antony se réjouit de la déroute de la gauche aux « municipales ».
Il se félicite en particulier pour Toulouse d’avoir appelé et incité tous ses réseaux d’amis, après avoir soutenu au 1er tour le bon candidat du FN Serge Laroze, à voter hier pour faire battre le totalitaire ultra-socialo LGBT, Pierre Cohen.

Il félicite Marie-Claude Bompard, de la Ligue du Sud, pour sa belle réélection à Bollène suivant celle de son mari dimanche dernier à Orange et il est très heureux encore du beau succès à Camaret de Philippe de Beauregard, lui aussi de la Ligue du Sud et militant de Chrétienté-Solidarité .

Pour ce qui est des victoires du Front National ou des candidats soutenus par lui dans dix villes, il salue en particulier celles de Robert Ménard à Béziers et Stéphane Ravier désormais maire d’arrondissement à Marseille au grand mécontentement de Jean-Claude Gaudin, ce collaborateur de l’emprise islamique sur sa ville.

Il espère que partout les nouveaux maires sauront non seulement rétablir une bonne gestion financière de leurs communes mais aussi mettre en œuvre les bonnes politiques que les maires peuvent mener sur le plan municipal. Il s’agit bien sûr de la sécurité, première des libertés, mais aussi, dans la finalité du bien commun, de la mise en œuvre des orientations culturelles non subversives, à rebours de la culture de mort de l’ultra gauche et de ses contaminations dans la droite sans valeur ; de même dans le soutien aux libres initiatives non étatiques et non idéologisées dans les domaines de l’éducation, des sports et des loisirs.

L’Institut du Pays Libre a constaté très favorablement l’évolution concrète des positions du Front National sur l’islamisation de notre pays ; en rupture avec l’illusion ancienne de toute une extrême-droite collaborationniste de l’intérêt de pactes d’alliance avec l’islam.

L’Institut du Pays Libre considérerait évidemment comme très positive une évolution de la si pragmatique Marine Le Pen vers une rupture avec ses positions jacobines et d’étatisme néo-socialiste, et dans la volonté d’une défense de l’ écologie humaine : celle du respect de la vie, de la défense de la famille et des libertés d’éducation hors du monopole totalitaire de l’État.


vendredi 28 mars 2014

Appel de Chrétienté-Solidarité-Persécutions


Pour une participation massive à la veillée de soutien aux chrétiens persécutés de par le monde :

Le jeudi 10 avril 2014 

près de l'Ambassade d’Arabie Saoudite,
place du général Brocard,
avenue Hoche (75017)


- Les chrétiens sont aujourd’hui toujours persécutés dans le monde, souvent atrocement encore comme en Corée du Nord, par les États communistes.

- Ils le sont dans ces pays d’islam fondamentaliste comme la Somalie, où être découvert chrétien vaut la mort. Mais dans tous les autres pays de régime musulman, l’application de la dhimmitude selon le modèle du prophète Mahomet discrimine les chrétiens résiduels dans un statut d’infériorité civile et politique. Quant aux musulmans convertis au christianisme, ils sont, « de jure » ou « de facto », passibles de la peine capitale ou de ces emprisonnements qui sont des engloutissements.

Si les organisateurs de cette quatrième veillée de solidarité ont choisi cette année de la rassembler à proximité de l’ambassade d’Arabie saoudite, c’est que ce pays qualifié « d’allié » par nos gouvernements occidentaux est le pays phare de l’islam. Or la liberté religieuse pour les immigrés non-musulmans y est totalement proscrite.

Et les sujets convertis au Christ risquent la décapitation.

Dans une lettre solennelle, nous adresserons ce jour à M. l’ambassadeur de ce pays les requêtes soutenues par tous les chrétiens de par le monde solidaires de leurs frères d’Arabie pour le respect de la liberté religieuse.

Nous savons aussi combien l’appartenance à l’umma, communauté d’appartenance de tous les musulmans, est sans cesse affirmée, en France comme ailleurs, comme une valeur fondamentale, comme l’enseigne le Coran.

Aussi attendons-nous de ces responsables musulmans en France et si attachés à l’umma, imans et militants actifs, qui affirment l’amitié pour les chrétiens, qu’ils se prononcent clairement pour l’établissement et le respect de la liberté religieuse pour les chrétiens partout dans les pays d’islam. Que partout les chrétiens puissent, comme eux en France, s’y exprimer sans entrave dans les débats de société.

Enfin nous, nous n’oublierons pas ce soir-là les catholiques fidèles à Rome toujours persécutés en Chine, dans l’horreur des prisons et des camps du Laogaï.

Nous n’oublierons pas qu’au Vietnam les chrétiens souffrent toujours, encore trop souvent réprimés. Et nous penserons à leur totale privation de liberté et à leur persécution au Laos.

Enfin nous dirons l’immense souffrance de tout le peuple de la Corée du Nord subissant l’un des systèmes les plus insensés et terrifiants de l’esclavage communiste, perpétuant les plus atroces pratiques des régimes lénino-staliniens et maoïstes qui suscitent en France l’admiration de tant « d’intellectuels ».

Nous prierons donc ce soir-là aussi bien pour les peuples que la faucille communiste n’en finit pas de faucher horriblement et pour ceux dont le croissant est aussi comme une faucille rouge.


Le comité organisateur :
- Bernard Antony
- Moh-Christophe Bilek
- Pasteur Saïd
- Elish Yako


 
 

jeudi 27 mars 2014

BH Lévy : zéro pointé !

L' Institut du Pays Libre communique :


Dans le Point de cette semaine, l’ancien maoïste non repenti et ultra-belliciste irresponsable Bernard-Henri Lévy se livre à une série de considérations sur un certain nombre de personnalités du FN.

Sur chacune il introduit son propos par la formule : « Français, vous devez savoir… »

Sur moi-même et Thibaut de la Tocnaye, il écrit : 

« Français, vous devez savoir que Thibault de La Tocnaye, candidat à Cavaillon et proche de la mouvance ultra du parti, animée par Bernard Antony, se vante d’avoir combattu dans les rangs des milices libanaises coupables, entre autres, du massacre de Sabra et Chatila. »

Si toutes les informations qu’il prétend révéler sont de même acabit, on doit une fois encore considérer avec commisération ce personnage dont le grand Raymond Aron disait après son livre « L’idéologie française » qu’il était un « philosophe auto-proclamé, un discoureur de café du commerce ».

BHL est décidément un aussi piètre informateur que philosophe.

Il devrait savoir que n’étant plus au Front National depuis dix ans, je n’en anime évidemment pas ce qu’il appelle « la mouvance ultra » ! N’étant par ailleurs aucunement ultra, sinon contre la connerie et la désinformation.

Quant à Thibaut de La Tocnaye,  il a certes avec courage combattu auprès des héroïques compagnons de Béchir Gemayel. Il n’était ni à Sabra ni à Chatila, massacres effectués sous la responsabilité de l’agent triple libano-israélo-syrien Hélie Hobeika.

Quoique, comme moi, nullement hostile à l‘État d’Israël, Thibaut de la Tocnaye n’était pas au moment de Sabra et Chatila auprès du général Sharon. Il était alors, comme aujourd’hui, l’ami de Samir Geagea que l’assassin Hélie Hobeika essayait d’éliminer.

La vérité, c’est que BHL demeure ce qu’il fut : un roquet tchékiste !


15 H 46 : Hourra !


À l’instant même, Jérôme m’apprend que Clément Triomphe est venu au monde. C’est vraiment un très joli prénom, lorsqu’on s’appelle Triomphe et que son papa est avocat !

Et il n’y a pas de véritable triomphe qui ne s’accompagne de clémence.


Félicitations à Sophie, l’heureuse maman et à Jérôme ! 

La solidarité chrétienne, c'est sur le nouveau site de Chrétienté-Solidarité !

Chers amis de la solidarité chrétienne et française,


Pour notre prochaine grande veillée pour la défense des chrétiens persécutés, le jeudi 10 avril prochain, place du Général-Brocard (Paris 17e), à 100m de l’ambassade d’Arabie Saoudite, l’association Chrétienté-Solidarité a lancé son nouveau site, que vous pouvez trouver à l’adresse suivante : http://www.chretientesolidarite.org.

N’hésitez pas à vous y rendre régulièrement pour découvrir nos activités, nos actualités, et l’annonce du contenu des derniers numéros de notre revue Reconquête.


Pour plus d’informations sur notre grande veillée :

le lieu, la date, la liste des appelants et les tracts à diffuser sont à cette adresse : veillée de soutien aux chrétiens persécutés dans le monde - événement.


Au jeudi 10 avril !


Bernard Antony

mardi 25 mars 2014

« Alliance de protection » et « référentiel islamique » :

Mes textes sur la nécessaire réflexion de prudence dans la question de la collaboration avec des musulmans, non en tant que concitoyens mais en tant que musulmans et musulmans religieusement et idéologiquement fidèles et formés, me valent beaucoup de réactions.

Oui, je rassure ceux qui m’approuvent, je reviendrai sur le sujet autant que nécessaire. Il y a aussi ceux qui me trouvent trop modéré : mais pour des raisons contraires !
Les premiers me disent que j’ai tort de perdre mon temps à analyser le problème, qu’il suffit de dire que la stratégie des musulmans est un piège pour les chrétiens.
D’autres, enthousiastes comme Christine Boutin, Alain Escada et les autres, me disent que face à l’abomination de la révolution anthropologique, il n’y a pas à hésiter un seul instant, qu’il ne faut pas répugner à l’alliance avec les musulmans.

Je réponds aux premiers que, face au pire, il n’est tout de même pas illégitime de réfléchir à l’alliance éventuelle avec un moindre pire. Cela s’est déjà posé dans l’histoire et ne saurait être évacué simplistement.
Car j’admets, certes, le bien fondé de l’action en vue du bien commun avec des musulmans. Je le dis d’autant plus aisément que j’eus pour suppléante à des élections législatives une jeune femme admirable issue de la communauté harki, Zohra Krouk.
Mais Zohra, toujours si amicale à mon égard et pour l’Agrif, ne militait nullement avec moi en tant que représentante de l’islam ! Elle était à mes côtés par patriotisme français et pour exprimer la juste cause des harkis ignominieusement abandonnés.
C’est là une nuance de taille avec les musulmans qui, à l’invitation de Farida Belghoul, prennent la parole pour lui apporter non seulement leur soutien dans sa juste réaction à la perversion de l’idéologie du genre mais pour la motiver dans la plus stricte orthodoxie et orthopraxis islamique.

Ainsi, à la 33ème minute de la conférence de presse du 19 février donnée par Farida Belghoul avec les catholiques pré-cités et des musulmans importants qui l’appuient, c’est Ahmed Miktar qui parle, en tant que président de l’Association des imams de France.
Et que déclare-t-il ? Écoutons-le attentivement et retranscrivons ceci :  

« Moi j’appellerai cette alliance à laquelle nous participons aujourd’hui une alliance de protection à laquelle le prophète de l’islam a dit de son vivant : « si le peuple de quraish qui était idolâtre et qui m’a chassé de ma ville natale, si quraish, ce peuple idolâtre m’appelle à une alliance de protection, je la signerai » ; donc moi je signe avec Mme Belghoul et tous ceux qui sont autour de cette table ».

Un peu plus avant, à la 58ème minute, c’est Nabil Ennasri, président d’un collectif des musulmans de France qui parle. Écoutons-le attentivement et retranscrivons ceci :

« Aujourd’hui nous devons être indépendants et, à  partir de notre référentiel islamique qui doit être la boussole de notre orientation politique, nous pouvons, avec des croyants, notamment chrétiens, à partir de la défense de l’enfance, faire un des principaux chevaux de bataille pour notre engagement militant ».

La première constatation qui s’impose c’est que, si l’islam, du moins sunnite, n’a pas de hiérarchie analogue à celle du catholicisme, ces personnages en sont néanmoins indubitablement représentatifs, d’autant plus qu’ils ont reçu et lisent le message d’approbation d’un des plus éminents maîtres de l’université d’al-Azar du Caire, institution majeure et de rayonnement mondial de l’enseignement de l’islam.

Mais l’important est de bien peser les deux phrases retranscrites.

La première signifie très explicitement que l’alliance conclue avec les catholiques présents est islamiquement conforme au modèle du « pacte de protection » (dhimma, « pacte ») qui fut conclu en 628 dans la vallée d’Hudaybiyya proche de la Mecque entre Mahomet et le chef des Quraishites, Abû Sufyân.

Comme le mentionnent tous les historiens de l’islam, musulmans ou non : d’une part ce pacte débouchant, sur une trêve de dix ans, servit désormais à déterminer les règles de la charia concernant l’interruption du jihad pour les périodes de négociations et les trêves ; d’autre part, le pacte signifiait pour Mahomet que, dominante à la Mecque qu’il avait dû fuir pour Médine (Hégire 622), sa tribu des quraishites, quoique encore païenne, reconnaissait désormais sa qualité d’Envoyé de Dieu.

Le « pacte », à la base aussi du principe du statut de dhimmitude pour les dits « gens du Livre » (juifs et chrétiens), est fondé dans le Coran sur les versets 29 et 30 de la sourate IX, « l’immunité » que tous les chrétiens (et les juifs) devraient au moins connaître. On lit au verset 29 : « combattez-les jusqu’à ce qu’ils payent directement le tribut après s’être humiliés ».

Pour ce qui est de la 2ème phrase, elle révèle que les musulmans qui entourent (ou plutôt qui « bordent ») madame Farid Belghoul se gardent d’en dire plus que nécessaire. Leurs références sont suffisamment allusivement claires pour la plupart de leurs coreligionnaires un peu formés mais adroitement assez peu explicites pour alarmer leurs alliés catholiques du moment.
Parmi ces derniers, certes tous intelligents, il en est tout de même pourtant de plus subtils et islamiquement cultivés que d’autres, mais peut-être pensent-ils qu’ils sont non seulement aptes à décrypter les pièges de la taqiya (l’art islamique de la dissimulation voire du mensonge si nécessaire) mais qu’ils peuvent à terme convertir madame Belghoul. Pourquoi pas ?

En attendant, notre devoir à nous est d’éclairer, autant que possible, les aspects moins visibles par beaucoup de bons catholiques bien intentionnés mais culturellement peu préparés à la question des rapports avec l’islam.
Mme Belghoul, encadrée donc par des responsables musulmans à l’évidence intelligents et d’une orthodoxie vigilante, parle certes fort bien. Elle est parfaitement dans la ligne de Mahomet qui a dit : « malédiction aux hommes qui imitent les femmes et aux femmes qui imitent les hommes » (hadith LXXVII, ch.61).
Et quoique, toujours selon le prophète, la femme est d’une « intelligence inférieure » (LII, ch.12), à l’évidence, Farid Belghoul en a beaucoup plus que certains hommes peut-être un peu trop fascinés par elle et par trop, je le crains, prêts à la suivre sans le discernement nécessaire.

Mahomet, à propos des Perses sur lesquels allait régner la fille de l’empereur Chosroes, déclarait : « Jamais un peuple ne progressera s’il confie le pouvoir à une femme » (hadith XLII, ch.18).
L’affirmation est sans doute discutable. On peut en effet préférer le modèle de Margaret Thatcher à l’anti-modèle de François Hollande. Mais, après tout, puisque « même le diable peut porter pierre », méditons en l’occurrence la méchante parole machiste du prophète et soyons circonspects sur les visées ultimes de Farida Belghoul et des compagnons de route que motive l’islam.
Considérer leurs mosquées comme des citadelles de notre espérance serait une tragique erreur. À  moins d’un masochiste désir de virilité islamique et de dhimmitude.

Mais que chacun juge donc en écoutant la vidéo



lundi 24 mars 2014

Deuxième tour : amplifier la déroute de la gauche !

L’Institut du Pays libre communique :


L’Institut du Pays Libre se réjouit de la déroute des candidats du pouvoir socialiste aux élections municipales.

Illégitime moralement après avoir fait voter des lois contre-nature, l’évidence, c ‘est qu’il n’a pas non plus de justification démocratique. François Hollande ferait bien de démissionner ou, pour le moins, de dissoudre l’Assemblée Nationale.

Pour le second tour des élections l’Institut du Pays Libre appelle à faire battre partout la gauche là où elle est encore en position de l’emporter, si du moins les candidats de la pseudo-droite ne sont pas aussi gauchis que ceux de la gauche.

Ainsi à Paris est-il inutile de voter dans son arrondissement pour madame Kosciusko-Morizet, qui ne répond vraiment à aucun des  critères de bien commun de la droite de conviction.

À Toulouse, en revanche, pour faire battre l’exécrable maire gauchiste Pierre Cohen, on doit se résoudre à voter pour Jean-Luc Moudenc, candidat du moindre mal.

À Pau, le laïcisme, aussi agressif que celui des socialistes, de François Bayrou contre toute expression en politique des valeurs chrétiennes ne permet pas un vote en sa faveur.

L’Institut du Pays Libre invite à voter pour tous les candidats du Front National susceptibles de l’emporter même si hélas, il faut le dire, certains sont bien éloignés des exigences de la droite de conviction sur la défense de la vie, de la famille, des libertés.


L’Institut du Pays Libre invite tous les membres des réseaux amis à se mobiliser ardemment pour faire élire ses amis Thibaut de La Tocnaye à Cavaillon, Hervé de Lépinau à Carpentras et à amplifier le très beau résultat à Bollène de Marie-Claude Bompard, qui frise à quelques voix sa réélection au premier tour. Il  la félicite et félicite son mari, notre ami Jacques Bompard, de sa quatrième et triomphale réélection.        

vendredi 21 mars 2014

Mille milliards de sabords !



Tous les gens cultivés, et donc tintinophiles, connaissent bien sûr très bien les jurons et exclamations du capitaine Haddock dont celle de « mille milliards de sabords ! ». Voici que grâce à Andreas keller, chercheur au laboratoire de neurogénétique du comportement de l’université Rockfeller à New York, on apprend que nous sommes à même de distinguer mille milliards d’odeurs : soit une par sabord. Ce que Haddock, fin dégustateur de whisky et de rhum, pressentait peut-être.

Et cela grâce aux 300 récepteurs spécifiques dont le Créateur a pourvu notre système olfactif, nous permettant de saisir un grand nombre des combinaisons à l’infini des mélanges de molécules différentes. Ainsi la seule odeur de la rose résulte-t-elle de l’harmonieuse fusion de 275 molécules. C’est dire que les métiers de la dégustation ont de beaux jours devant eux puisque, avant même les subtilités du goût, il y a celles des senteurs, des odeurs, des parfums qui permettent de différencier un grand cru d’un picatre. Et ce n’est pas mon ami François de Badereau, délégué de l’AGRIF dans le Bordelais le meilleur connaisseur de vin de Bordeaux qui soit au monde, bien que d’origine normande, qui me démentira.

En cette affaire, disons-le pour rassurer les inquiets, la longueur du nez n’est pas déterminante. Ainsi est-il de notoriété publique que Nicolas Sarkozy, dont l’appendice nasal est cyranesque, est incapable de distinguer, même grossièrement, un Bergerac d’un Irouléguy. Le nez moins long mais plus large de Christiane Taubira ne lui permet d’ailleurs pas davantage de saisir la différence entre un Chanturgue et un Madiran.

Mais la vérité, c’est que si tout le monde perçoit une infinité d’odeurs, chacun ne possède pas l’aptitude à exprimer les nuances de ce que l’on perçoit. Il faut pour cela beaucoup d’attention et de la culture, il faut savoir manier subtilement un grand nombre de mots.

C’est là une affaire d’éducation et de civilisation. C’est ainsi que seuls les esquimaux sont capables de distinguer des centaines de formes et couleurs différentes de la neige et des odeurs qu’elle transporte. Pas nous.

Dans l’ordre politique en revanche, nos politiciens, mais aussi magistrats et journalistes, ont plus ou moins le nez creux et sont presque tous très entraînés à humer les vents dominants, lourds d’effluves charognardes et des odeurs des scandales vrais ou faux qu’ils vont exploiter.

Pour cela, les ministres ont l’avantage de disposer d’une multitude de limiers fureteurs meilleurs que les Dupond et Dupont de Tintin, aidés par les grandes oreilles de l’écoute, toujours plus perfectionnée, policière, espionne, journalistique, et qui, de par le monde, permet un bilan annuel dépassant désormais les mille milliards de conversations enregistrées.

Sans parler de celles pratiquées par les maniaques des archives sonores et autres, comme le malheureux Patrick Buisson qui n’a pas compris qu’il ne faut pas à la fois vouloir jouer un rôle dans l’histoire et tout enregistrer pour écrire l’histoire !

L’aspect négatif de cela, c’est évidemment l’incessant accroissement des moyens de domination des Big Brothers des systèmes qui se partagent le monde.

Mais le positif, c’est que comment douterait-on de l’existence de Dieu sous le prétexte qu’aucun être ne saurait tout voir, tout entendre, tout savoir et tout prévoir ?

Quelle stupidité à l’évidence, quand on mesure ne serait-ce que ce dont l’homme à l’intelligence limitée est déjà capable dans la maîtrise des ondes et des invisibles particules de l’infiniment petit !

Et c’est ainsi qu’en cette période de carême notamment, je vous souhaite de ne pas être stupidement fixé devant vos écrans de télévision mais de sortir un peu par les nuits sans nuages contempler les mille milliards d’étoiles de la voûte céleste. Sans compter qu’il y en a bien d’autres que l’on ne peut voir au même moment qu’en descendant aux antipodes.



Parlons « printemps » !



En ce premier jour du printemps 2014, ce serait par trop céder à la facilité que de remettre, dans l’ordre politique, une couche de métaphore saisonnière. D’autant plus je l’ai écrit l’an dernier, quels que soient les indubitables aspects positifs du bouillonnement résultant des manifs pour tous, je ne partageais pas tout à fait les euphoriques jubilations de certains sur l’émergence inéluctable d’un printemps français, c’est-à-dire d’un vrai renouveau politique.

Je ne vise nullement ici les personnes du sympathique mouvement issu de la « Manif pour tous » qui s’est intitulé ainsi : « printemps français ».

Mais pour l’heure, peut-on vraiment contester qu’aucune esquisse de véritable structuration politique nouvelle n’a été dessinée ? L’évidence, c’est que de la Manif pour tous, comme du Printemps français, ceux qui ont la fibre politique se retrouvent dans les villes sur les listes de l’UMP ou du Front National. Faute de mieux. 

Ce qui fait qu’on pourra voter ici ou là, mais hélas pas partout, tant s’en faut, pour des candidats en effet habités pour l’essentiel par notre idéal politique (vie-famille-patrie-libertés-refus de l’islamophilie…). Mais dans la plupart des cas, on ne pourra voter hélas que pour des candidats du « moindre mal ». Pour le second tour, notre position globale consistera certainement à appeler à faire battre partout la gauche, en votant pour les listes de droite arrivées en tête, soit du FN, soit de l’UMP, soit autres. Sauf dans les cas particuliers de candidats UMP particulièrement gauchistes.

Nous souhaitons évidemment avec force la réélection des meilleurs au premier ou au deuxième tour : tels que Marie-Claude et Jacques Bompard, Marie-Christine Bignon, la Tocnaye, Gollnisch, Lépinau…

Ailleurs, on votera donc pour les plus proches de nos valeurs ou… pour les moins éloignés en situation de l’emporter sur les plus mauvais. C’est évidemment la ligne de cohérence de l’Institut du Pays Libre qui n’est affilié (et encore moins inféodé) à quelque parti ou sous-parti que ce soit et qui n’est mû que par la recherche du bien commun français, c’est-à-dire dans la fidélité aux valeurs morales fondatrices des civilisations.

 L’indépendance de la magistrature, c’est vraiment une plaisanterie ! 


Nous traiterons de cette question dans le prochain numéro de Reconquête (avril) qui portera sur « l’ultra-gauche et ses contaminations de la droite ». L’indépendance de la magistrature, c’est plus que jamais de la plaisanterie, car à la boursouflure du mot correspond l’atrophie de la réalité. En effet la question n’est pas seulement celle de l’indépendance (est-elle possible et même souhaitable ?) par rapport au pouvoir politique mais surtout par rapport aux appareils syndicaux, aux connivences maçonniques et autres. Nous avons beaucoup de choses à raconter sur cela. 

mercredi 19 mars 2014

Après le référendum en Crimée : réflexions pour une politique de bon sens entre la France et la Russie.



1) Les « vieilles pleureuses  de la démocratie occidentale », comme les appelait Lénine, livrent à propos du retour de la Crimée à la Russie un inconséquent et illogique argumentaire de juridisme international déconnecté du réel. Dans le stupéfiant oubli en effet de ce qu’il n’y a pas si longtemps ils ont imposé la partition du Kosovo, jadis cœur historique de la nation serbe mais presque aussi majoritairement peuplée d’Albanais que la Crimée de Russes. À la différence d’ailleurs que la Crimée est à la fois séculairement russe et principalement peuplée de Russes.

On le vérifie une fois de plus, l’application des principes démocratiques et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est vraiment à géométrie variable.

2) Les gouvernements russes, pour leur part, dès lors que la sécurité de la Russie est en jeu, ne s’encombrent pas davantage d’un souci de cohérence juridique et de respect des aspirations indépendantistes de l’énorme majorité de certains peuples. Ainsi de la Tchétchénie, encore moins russe que la Crimée n’est ukrainienne, et maintenue dans la souveraineté russe dans les conditions de férocité que l’on sait.

3) Les criméens russes dansent joyeusement aujourd’hui sur des places Lénine, dominées par les statues de cet immense criminel dont la charogne siliconée est toujours entretenue sur la Place Rouge à Moscou. Au mépris de la mémoire des dizaines de millions de Russes, d’Ukrainiens, de Baltes et bien d’autres exterminés par sa tchéka et dans ses camps du goulag. On veut espérer que cela n’augure rien de mal. Et que demain les criméens ne se repentiront pas de leurs illusions « léninifiantes ». Et qu’on ne pourra pas dire comme Dostoïevski : « Crimée : châtiment !».

4) Car il faut espérer que Vladimir Poutine, qui ne semble pas fou, saura se garder d’une psychose d’entraînement dans un dangereux national-impérialisme russe et néo-soviétique.

5) Il faudrait enfin que les nations constitutives de l’actuelle Union Européenne cessent de suivre la politique provocatrice irresponsable des dirigeants de sa Commission, M. Barroso en tête, qui n’a aucun mandat pour cela. Les patriotes ukrainiens devraient se méfier autant que les Criméens du néo-soviétisme de l’eurocratie bruxelloise, qui n’est pas l’Europe mais son détournement par l’utopie mondialiste.

Il faudrait qu’ils cessent de se laisser exciter par ce dangereux personnage extrémiste, hélas habile hypnotiseur de gogos politiciens incultes, qu’est Bernard-Henri Lévy. Jadis le brillant intellectuel Raymond Aron brossa sans indulgence le portrait psychologique de ce « philosophe autoproclamé », « discoureur de café du commerce ».

Le suranné « BHL » est affecté d’une grave constante d’ultra-narcissisme, sans doute incurable, se drapant sans cesse dans des postures soigneusement filmées d’auto-héroïsation, mimétiques de modèles historico-littéraires.

Le rôle que lui laissa très largement jouer en Libye Nicolas Sarkozy fut calamiteux. La France en Afrique (et nos soldats au premier chef) n’en finit pas d’en payer les conséquences.

6) L’Institut du Pays Libre, dans la seule considération du bien commun français et européen, appelle à une politique française d’indépendance, de responsabilité et de sagesse en Europe de l’Est. Telle que d’ailleurs, madame Carrère d’Encausse ou l’ancien et talentueux ministre des affaires étrangères de François Mitterrand, Hubert Védrine, en dessinent les exigences.

Les invocations souvent grandiloquentes de grands principes relevant de constructions juridiques idéologiques ne servent à rien. Il faut reconnaître à la Russie toute sa place mais rien que sa place. Qu’elle reprenne totalement la Crimée où demeurait sa flotte des mers chaudes était, après l’évolution de l’Ukraine, dans la nature des choses. Mais, sans abuser de faciles considérations d’analogie historique sur le danger des appétits nationalistes de récupération territoriale, il faut mener à l’égard de la Russie une politique d’amitié et de vigilante fermeté sans gesticulation ostentatoire.

Et ce n’est pas en éliminant stupidement chez nous le bienfaisant tourisme russe que l’on peut aider les pays heureusement libérés du carcan soviétique !

lundi 17 mars 2014

Ce mercredi 19 mars sur Radio-Courtoisie.



De 18 h à 21h 00, notre libre journal de la Résistance française.

De 18 h à 19 h 30 : l’émission de la Réplique avec Pierre Henri et Vivien Hoch.

Au début, réception de Charles de Meyer de SOS Chrétienté dont Chrétienté-Solidarité appuie l’initiative de voyage en Irak.

À 18 h 15, au téléphone, le pasteur Saïd Oujibou.
À 18 h 30 , Nicole Ferrandis, fidèle à la mémoire des victimes du 26 mars 1962.

Ensuite l’Institut du Pays libre et les commentaires des événements d’Ukraine et de Crimée. Les élections municipales. Enfin, les combats de l’AGRIF.


De 19 h 30 à 21 h : Face à la pseudo-libération de la femme, retour à la grandeur de la vocation de la femme, à la beauté de la féminité. Débat avec Anne Brassié et Stéphanie Bignon, auteurs du superbe pamphlet « Cessez de nous libérer ! »

ÉLECTIONS MUNICIPALES.



Pour ce qui est des directives de l’Institut du Pays libre, elles sont inchangées, telles qu’exprimées par notre communiqué du 26 février. Si on ne les a pas lues, remonter plus loin dans ce blog.

Pour ce qui est de son application concrète, je ne puis ici que donner quelques exemples des votes que nous souhaitons ardemment. J’ai exprimé tout mon soutien à Toulouse à Serge Laroze (FN). Il faut voter de même à Bordeaux pour la liste de Jacques colombier (FN). Et, cela va de soi, pour celle du vice-président de Chrétienté-Solidarité, Thibaut de la Tocnaye (FN) à Cavaillon, de bruno Gollnisch (FN) à Hyères. Il faut bien sûr voter encore pour toutes les autres listes nationales dans le Vaucluse, telles que celles de la Ligue du sud avec Marie-Claude Bompard à Bollène et Jacques Bompard à Orange.

Au premier tour, je fais de même voter pour les listes du FN dans mon département du Tarn mais aussi pour le maire de Lavaur, Bernard Carayon (un UMP fort peu gauchisant et qui n’a pas d’adversaire FN). Si nous souhaitons bon succès à la plupart, je dois écrire aussi que nous ne considérons pas avec un égal enthousiasme tous les candidats du FN. Ainsi, par exemple, n’appelons-nous pas à voter pour Christian Bouchet à Nantes.

Je préciserai à nouveau la semaine prochaine nos positions générales pour le second tour avec quelques applications concrètes.


À paraître : notre position sur la Crimée

À paraître bientôt dans l'hebdomadaire des 4 Vérités, notre position sur le référendum en Crimée.

Avec leur aimable autorisation, nous publierons cet article dans le blog, après sa parution en kiosque.

vendredi 14 mars 2014

Lecture d’hier au soir…

 

Alexandre Vialatte.

Il y eut Alexandre le Grand. Mais à notre époque, nous avons eu un très grand Alexandre. Auvergnat celui-là. Un de nos écrivains du dernier demi-siècle parmi les plus roboratifs, désopilants, délicieusement surréaliste.

Sous son humour et ses vaticinations délicieuses, Alexandre Vialatte qui concluait souvent ses chroniques dans La Montagne par « … Et c’est ainsi qu’Allah est grand », était un observateur délicieux, avisé, profond, de la nature humaine et de l’univers.

Ayant vécu en Allemagne, il était un germaniste de haute volée à qui l’on doit les traductions essentielles de Kafka. Il détesta le nazisme et tout autant le communisme. Au meilleur sens du mot, il était un homme de droite. Il admirait et citait l’autre grand écrivain auvergnat de l’époque, son cher Henri Pourrat.

Au gré de ses livres, (la plupart édités chez Julliard ou chez Gallimard), on découvre combien il appréciait le non moins grand Jacques Perret et, esprit libre, ne se privait ni de tenir Bernard Faÿ pour un magnifique historien ni de citer Alexis Carrel, ce scientifique positiviste et rationaliste qui « finira pourtant par conclure au bon Dieu ».

Il est rare que je passe plus d’une quinzaine sans ouvrir quelque livre de Vialatte. Surtout si je suis un peu fatigué. Car je ne puis m’endormir sans lire un peu. Vialatte, pour cela, c’est parfait : on peut se contenter de lire en effet simplement une ou deux chroniques. Elles ne tiennent généralement pas plus de cinq pages. Et il n’y en a aucune dans laquelle nous ne puissions nous arrêter sur quelque superbe considération, quelquefois amusante, quelquefois profonde et grave, sans en avoir l’air.

Sous des formes littéraires très différentes, on ne peut que ressentir l’évidente proximité aussi dans l’inspiration de haut vol et un humour délicatement désopilant avec un Chesterton.

Hier au soir, je suis resté un peu sur les lignes qu’on lira ci-après. Les premières sur les dérives de l‘Église à son époque, (après 1960), sont tirées du chapitre « Accession du Bon Dieu à la célébrité » dans le livre « Antiquité du grand chosier » :

« … Il y a très certainement des Églises de Judas, on est même venu aux crimes lucifériens. Que deviennent les hosties qu’on emporte ? Qu’un enfant oublie dans sa poche ? Pourquoi faire communier sur un air de chevaux de bois, dire le Pater en charabia, ou trouver plus urgent de livrer du pétrole que d’extrême-oncier une vieille dame ? » On aura vu toutes les extravagances, du ridicule au diabolique : « Tout changeant, l’Église doit changer », dit une opinion répandue. Elle est valable pour la mode. Mais le propre du catholicisme, dans son noyau, est d’être un roc.

Je sais bien qu’à « Europlastic » on présente des « églises gonflables » en cinq minutes par une machine à méditation. Mais le propre d’un roc est de rester immobile au milieu des flots qui s’agitent. Un roc n’est pas en caoutchouc. »

Et ceci dans « Paris insolite » (on est à l’époque du largage de l’Algérie et des légionnaires fusillés) :

« … Le vent de l’insouciance et du week-end sur un Paris plein d’élégantes, de sergents de ville, de cinémas, de gens heureux, de voitures pie, de cars de police et de commissariats FLN. Il balaie au passage les médailles militaires que les légionnaires ont jetées avant d’aller au Trou d’Enfer ; et les robes que leurs avocats ont dû enlever au seuil de certains tribunaux. »

 Enfin, dans « Leptocéphales et veaux bretons », ces premières lignes : « Tout bien pesé, il vaut mieux tuer l’homme. De toute façon, l’homme est à refaire. Il serait donc bon de commencer par le tuer ».

En trois lignes, toute la continuité de l’utopie révolutionnaire et de sa constante génocidaire. Offrons-les à Vincent Peillon.

On ne s’étonnera donc pas que l’auvergnat Vialatte, pas plus qu’Henri Pourrat n’ait été pressenti pour siéger à l’Académie Française. Comme auvergnat, on y a élu le pitoyable scribouillard de « Démocratie Française », galimatia politique bourré de répétitions et d’indigents lieux communs, Valéry Giscard d’Estaing.





Ma position pour les élections municipales à Toulouse : ma lettre de soutien total à Serge Laroze et à sa liste !


Cher Serge Laroze,

Essayant de me battre au mieux sur les créneaux de résistance tenus par les associations que j’anime, notamment « Chrétienté-Solidarité » et l’AGRIF, je ne suis pas, pour l’heure, directement impliqué dans les combats électoraux. Mais, loin de m’en désintéresser, je soutiens autant que je le puis ceux qui les mènent en défendant dans les enjeux municipaux qui, surtout dans les villes, ne sont nullement apolitiques, les valeurs, contre la culture de mort, du respect de la vie et de l’écologie humaine en général ; les valeurs de la liberté et de la résistance à l’actuel processus génocidaire du totalitarisme soviétoïde non seulement antinational mais véritablement antihumain perpétré par les adeptes des sectes de la vieille idéologie socialiste.

Notre région est tenue dans toutes ses institutions de représentation et de gestion politico-administratives par une féroce nomenklatura socialiste avec les puissants relais médiatiques que l’on sait.

La municipalité de Toulouse est la plus importante de ces collectivités, dirigée par le maire Pierre Cohen. Celui-ci, comme ses camarades Malvy à la Région et Izard au département, est un professionnel de la distribution de subventions à une myriade d’associations participant d’une même entreprise d’encadrement idéologique de la population et de désintégration sociale et culturelle.

Cher Serge Laroze, j’ai lu attentivement le programme pour Toulouse que tu proposes avec notre chère Artémisa Mariès et tous les autres de la liste que tu mènes. Tu y as apporté toute ta riche expérience d’élu et aussi celle de ta brillante carrière de grand ingénieur de l’aéronautique et du calcul aérospatial.

J’invite tous mes amis à faire connaître et bien sûr à voter et à faire voter pour le faire triompher.

À tous les internautes de Toulouse qui souvent reprennent mes appels, je demande donc le simple petit effort de relayer celui-ci.

Avec toute mon amitié militante

Bernard Antony



jeudi 13 mars 2014

« Taubira jacta est »

L’Institut du Pays Libre communique :
  
Madame Taubira s’accroche ! Elle ne veut pas partir de la place Vendôme et en tout cas elle fera tout pour ne pas partir toute seule.
Comme nous l’avons déjà analysé, après l’avoir utilisée pour sa force imprécatrice et fulminatoire, le gouvernement Hollande-Ayrault ne pouvait plus longtemps maintenir dans son ministère cette grande prêtresse de la liturgie terrorisante du nihilisme révolutionnaire.

Car son incompétence, doublée d’un brutal tempérament dictatorial en harmonie avec son fanatisme idéologique, a très vite entraîné, même dans son ministère et son administration, un rejet quasi unanime.
On ne pouvait, plus longtemps, garder cette garde des sceaux désormais par trop insupportable surtout par un chef de l’État qui peut ne pas conserver longtemps les femmes de son choix.

Mais, rusée aussi comme une vieille radicale-socialiste de l’écurie Baylet, Taubira a su habilement empaqueter le gouvernement dans le partage de ses débiles et impudents mensonges. Au lieu de dire « Oui, nous savions les écoutes de Nicolas Sarkozy ! » et d’assumer la défense de ce propos, ils ont, comme des gamins dominés, menti avec leur redoutable petite copine dominatrice.
Tous, le cœur sur la main, et le Ayrault, et surtout le Valls, superbe dans sa menterie, comme naguère Cahuzac, ils ont juré : « la vérité si je mens » !
Justement, la vérité est là : ce sont bien sûr des menteurs, on le savait, ça va de soi, mais des menteurs bêtes dans leur solidarité mensongère.

« Alea Taubirae jacta est ». Oui, le sort en est jeté pour dame Taubira. Elle ne restera pas longtemps à … la justice !
Elle s’est coulée toute seule. Mais de ses bras courts, nerveux, tétanisés, elle a agrippé les autres et les entraîne avec elle dans sa noyade. Soudés par force dans le mensonge taubirassien, le spectacle vipérin qu’ils donnent est fascinant.
Ils détestent bien sûr Taubira qui ne veut pas couler sans eux. Regardez leurs regards : celui de rage froide de Ayrault, celui de fulmination flamboyante de Valls.

« Alea Taubirae jacta est » ! Oui, le sort de Taubira en est jeté ! Car, contrairement à César, elle n’a pas franchi le Rubicon. Elle se noie dans l’égout. Mais elle n’est pas seule à boire la tasse putride. Le spectacle n’en est pas déplaisant. Même si l’on sait bien qu’à droite aussi, comme à gauche, ce sont les démons possesseurs des politiciens qui les agitent dans leur infernale sarabande où le vaudeville côtoie quelquefois le Vaudou.
Pauvre politique française dont Satan conduit les bals !

mercredi 12 mars 2014

Réflexions politiques variées.


Taubira : fin du sursis !

Taubira fait inéluctablement partie de ces personnages politiques que l’on jette vite, comme les rasoirs, après qu’ils aient servi. Cette ardente révolutionnaire maçonnique était tout à fait formatée pour faire passer la loi nihiliste de déni d’humanité qui, désormais, porte son nom.

Il a fallu que certains, ne résistant pas au plaisir de la caricature de mauvais goût, l’attaquent le plus imbécilement qu’il était possible, apportant ainsi de l’eau au moulin de la gauche antiraciste. Ainsi Taubira, intouchable pendant quelque temps, allait être maintenue plus longtemps que prévu.

Mais aujourd’hui, prise la main dans le gros sac de ses ridicules mensonges évidemment partagés avec ceux des grands vertueux de Matignon et de l’Élysée, elle est le fusible qui doit sauter. Cela ne changera d’ailleurs rien à la destinée de ce gouvernement dont le fanatisme idéologique des uns ne le dispute qu’au ridicule des autres et d’abord du sieur Hollande, ce grand amateur vespasien de Gayet-Pride tout autant que de chasse à courre judiciaire par l’attelage Valls-Taubira en vue d’un hallali mettant fin aux ambitions de retour présidentiel de Nicolas Sarkozy.

Cela est en effet possible et même très plausible car, pour passer de celle de la chasse à la métaphore de la corrida, certaines des banderilles qu’on lui plante pourraient bien l’affaiblir définitivement, même sans une mortelle estocade finale.

Seul recours de l’UMP face à Marine, Juppé bientôt en piste.

La très nauséabonde pestilence qui se dégage de toute la classe politique, qui depuis longtemps alterne au pouvoir et se partage les affaires, profite évidemment à Marine Le Pen. D’autant plus, qu’indéniablement, elle met dans le combat beaucoup d’énergie, d’intelligence, d’habileté et de capacité séductrice.

Cela ne m’empêche d’ailleurs nullement de rappeler, lorsque c’est nécessaire, nos divergences idéologiques et politiques. Je ne suis pas jacobin. Ce qui ne m’empêche pas non plus d’appeler à voter aux municipales pour les listes du FN les plus proches des valeurs de la droite de conviction. On se reportera à notre communiqué antérieur, lisible sur ce blog.

Mais, face à la montée mariniste, l’évidence, c’est que l’actuelle opposition au sein de la décomposition générale du système va avoir comme seul recours le personnage d’Alain Juppé.

Ce dernier va être sans doute aisément réélu maire de Bordeaux, ville qu’il gère bien, semble-t-il, du moins budgétairement.

La majorité des Bordelais ne lui tiennent pas rigueur de ses casseroles et condamnations du temps de la chiraquie. Encore moins de ses jugements élogieux aussi imbéciles que révoltants, lors de sa visite au Caire, sur les Frères musulmans.

Je n’exclus donc pas du tout que la prochaine élection présidentielle pourrait déboucher sur un duel au second tour entre le girondin Juppé et la jacobine Marine Le Pen.

Et c’est ainsi que la France demeure par trop dans les ornières idéologiques du passé. Même si, bien sûr, les positionnements des candidats par rapport aux phénomènes nihiliste et de l’islamisation seront les facteurs décisifs de nos choix.



mardi 11 mars 2014

Nouvelle plainte contre Inna Shevchenko !

L’AGRIF communique :

Cherchant toujours, car elle est payée et protégée pour cela, à se livrer à quelque nouvelle provocation anti-chrétienne puisée en fait dans le registre éculé de la diversité blasphématoire, la femhaine Inna Shevchenko n’a pas trouvé mieux que de déchirer publiquement une Bible au Texas, ce qui a été retransmis sur les canaux français, et tombe donc sous le coup de la loi française.

Ce qui est moins dangereux que de faire de même d’un Coran, ce qui lui vaudrait mille fatwas de condamnation à mort.

Chrétiens, nous ne lui souhaitons pas un pareil sort. Mais elle injurie une nouvelle fois les chrétiens dans sa constante de haine raciste professionnelle. L’AGRIF va donc incessamment déposer la plainte qui s’impose.

L’AGRIF rappelle qu’Inna Shevchenko, qui a immédiatement obtenu un droit d’asile d’ordinaire long à accorder, bénéficie à l’évidence de la protection des autorités de l’État et des soutiens de « l’établissement socialiste ».

L’AGRIF ne cessera pas de réclamer la dissolution des femhaines en général et également l’expulsion de la provocatrice professionnelle Inna Shevchenko. 


Bernard Antony

Collaboration pour le bien commun entre chrétiens et musulmans : réflexions préalables et questions à poser pour des relations dans la clarté.


Réflexions préalables :


1) La question de la collaboration de chrétiens avec des musulmans en vue du bien commun politique et civique implique d’abord une précision : s’agit-il d’œuvrer avec des personnes de conviction islamique agissant en fonction des exigences de leur appartenance à l’ensemble idéologico-politico-religieux, culturel et moral appelé « islam » ou en tant que simples citoyens ?

Pour les chrétiens, les musulmans, avant d’être des adeptes et des croyants, sont certes d’abord des personnes avec leurs qualités et défauts selon la diversité humaine et, selon les individus, avec la conscience de la loi naturelle de distinction du bien et du mal qui réside au cœur de tout homme, plus ou moins claire ou obscurcie. Il n’y a donc a priori aucune difficulté de principe à collaborer avec des musulmans en tant que citoyens en vue de mesures d’intérêt général, qu’il s’agisse par exemple d’urbanisation, de sécurité et lutte contre la délinquance, de protection de l’environnement…

Mais bien sûr, beaucoup de choix politiques sont éclairés par le système de croyances, valeurs et référents idéologiques auquel adhèrent les personnes. Ainsi l’islam détermine non seulement le comportement personnel et relationnel de ses adeptes, leur mode de vie et de mœurs mais aussi, pour les plus agissants, leurs visées de stratégie militante plus ou moins explicites. Nous parlons ici, bien entendu, des musulmans pour lesquels l’affirmation de leur identité islamique va de soi et non de ceux pour lesquels elle ne subsiste plus que comme un vague souvenir d’appartenance sociologique.

Il faut donc ici rappeler que pour tous les musulmans simplement fidèles, et pas seulement pour ceux aujourd’hui qualifiés « d’islamistes », l’islam n’est pas seulement une religion mais tout à la fois une croyance religieuse et un ordre politique, juridique, social, culturel, un ordre « moral », donc de « mœurs », une forme de vie communautaire. C’est cette évidence qui justifie la désignation de l’islam comme une théocratie totalitaire selon le modèle du gouvernement de Mahomet à Médine.

Le corpus idéologico-religieux de l’islam a certes pris ensuite des formes civilisationnelles et culturelles accidentellement différentes selon les époques et les peuples et les quatre principales écoles d’interprétation juridiques de la charia.

L’affirmation dogmatique dans sa dimension religieuse en est d’autant plus puissante qu’elle est réduite. Pour l’essentiel, le fondamental, c’est le dogme répété, martelé, de l’unicité de Dieu. Il est énoncé plus de mille fois dans le Coran et les hadiths. Il est proclamé et clamé sans cesse, chaque jour, des millions de fois, du haut des minarets avec toute l’amplification sonore des haut-parleurs. La seule adhésion à ce seul dogme qu’énonce la profession de foi, « la shahada » signifie la conversion. (« J’affirme qu’il n’y a pas d’autre dieu que Dieu et que Mahomet est son prophète ».)

L’affirmation « associationniste » d’un Dieu en trois personnes horrifie les musulmans. Elle vaut la damnation éternelle de ceux qui la professent. C’est le seul péché, blasphème épouvantable, qu’Allah « le miséricordieux », ne pardonne pas. Cela est répété des centaines de fois dans le Coran et les hâdiths.

C’est cela que l’on enseigne, car il ne saurait en être autrement, aussi bien dans le sunnisme, que ce soit à la Mosquée de Paris se voulant « modérée » ou dans celles des différents salafismes, que dans les diverses traditions chiites.

Si bien intentionnés soient-ils spontanément, on admettra tout de même que la certitude absolue chez les musulmans de ce que les chrétiens sont promis à la damnation éternelle peut n’être pas tout à fait sans influence sur ce qu’ils pensent d’eux, certes le plus souvent sans le leur dire : ils sont maudits !

D’autre part, le sentiment le plus unanimement invoqué et partagé par l’ensemble des musulmans, par-delà toutes leurs divisions et leurs guerres, est celui de la commune appartenance à « l’umma », la communauté islamique « la plus belle qui ait été produite pour les hommes » (S 93, v. 110)

Voilà pourquoi, de même qu’un chrétien souhaite aux musulmans, parce qu’il les aime, la conversion à la personne et à l’Évangile du Christ, les musulmans veulent que les chrétiens fassent leur soumission (islam signifie « soumission ») à Dieu et à son prophète, c’est–à-dire à la totalité de son modèle idéologico-religieux. Et notamment à la conception de la femme, inférieure à l’homme qui y est affirmée, sur les deux plans de la « raison » et de la « religion ».

Ce qui, en effet, explique l’opposition des musulmans aux divagations nihilistes de l’idéologie du « genre ». Mais pas pour les mêmes raisons que les chrétiens qui professent l’égalité fondamentale de l’homme et de la femme ! Selon de multiples hâdiths, tel que celui-ci, le Prophète ne déclare-t-il pas « Le témoignage de la femme n’équivaut-il pas à la moitié de celui de l’homme ? Eh bien ! Cela provient du manque de sa raison (Al-Bokhari, T. XLVIII, ch. 12, « Les témoignages »).

L’ « umma » signifie aussi « la mère », de même que le Coran est la révélation de l’ « Um-el-kitab », le Livre « mère », le Livre matriciel, incréé, éternel.

Ainsi pour les musulmans, par-delà toutes les autres appartenances, tribales, raciales, nationales, l’emporte la conscience d’appartenance à l’umma, valeur suprême.


Sauf une appartenance superficielle à l’islam, un éloignement de fait sinon de rupture, il est peu probable qu’une personne s’affirmant musulmane puisse sans restriction mentale, sans politesse de complaisance et sans dissimulation de ce qu’elle croit, nier ce qui précède.

Questions à poser aux musulmans avec lesquels on est susceptible de collaborer.

Avec toute la délicatesse mais aussi la franchise requise, il n’est donc pas inutile, pour une éventuelle action politique commune telle que le refus de lois iniques, de poser aux personnes musulmanes les questions suivantes :

1) Vous faites partie de l’oumma islamique. Dans les pays où règne l’islam, on affirme partout l’impératif exprimé dans le Coran « Pas de contrainte en religion !» (S 92, v. 256), pour faciliter la conversion des non-musulmans à l’islam. Mais inversement le passage de l’islam à une autre religion vaut la prison voire la mort. Acceptez-vous cela ? Signeriez-vous des pétitions de musulmans demandant la liberté religieuse partout dans les pays d’islam ? Et de même, souhaitez-vous les mêmes droits politiques, civiques et sociaux pour les non-musulmans et les musulmans ?

2) Vous qui tournez votre prière vers La Mecque, la ville sainte de votre religion, interdite tout comme Médine aux non-musulmans, trouvez-vous légitime que le moindre signe d’appartenance au christianisme, partout ailleurs en Arabie Saoudite, y soit très durement puni ? Et que toute assistance à une prière partagée, la plus discrète soit-elle, ou à un office religieux, même le plus caché, y fasse risquer la prison, et même la mort pour celui qui vient de l’islam ?

3) Selon les impératifs islamiques aucune part, un non-musulman ne peut épouser une non-musulmane sans se convertir à l’islam alors qu’un musulman peut librement épouser une non-musulmane, étant prescrit que les enfants seront obligatoirement musulmans. Acceptez-vous d’exprimer que cela doit être changé et que soit établie une exacte réciprocité de droits ?

4) Acceptez-vous que les textes sacrés de l’islam (Coran et hadiths) puissent, comme ceux du judaïsme et du christianisme, faire l’objet d’une liberté d’exégèse, de discussion, d’interprétation et d’une lecture au risque de la critique ?

5) Toujours dans la logique de votre attachement à l’umma et de votre droit de fidèle d’en suivre la vie et de participer à ses évolutions, acceptez-vous de souhaiter publiquement la liberté religieuse pour tous et les mêmes droits pour les non-musulmans en pays d’islam que ceux dont bénéficient les musulmans dans les pays d’identité chrétienne et de laïcité ?

Bernard Antony


lundi 10 mars 2014

« Contre le mariage forcé » : la vidéo doublement ignominieuse de Julie Gayet. L’AGRIF porte plainte.



Rappel du scénario :
Il s’agit du « mariage » d’une petite fille de huit ans concocté par des parents très « BCBG » (Julie Gayet et Alexandre Astier, tels qu’ils sont) avec un de leurs amis, un beau spécimen d’infra-humanité porcinisée. La « cérémonie » a lieu dans une somptueuse mairie de beau quartier avec grand escalier éclairé par un vitrail d’art chrétien.

La conclusion de la belle affaire, c’est le viol de la fillette, consommé par l’immonde acheteur. Et dans la chambre, très vite, presque furtivement, apparaît un crucifix suggérant plus que subliminalement le contexte « culturel », évidemment chrétien, bien sûr, de l’abomination des « mariages forcés ».

On est là bien sûr à nouveau dans le registre de « l’Infamille » d’accusation de la famille traditionnelle, chrétienne sociologiquement, de perversion.

On baigne là dans l’abjection rehaussée par une méprisable lâcheté.

Le premier degré de l’abjection, c’est que s’il s’agissait de dénoncer la pédophilie, il n’y aurait nul besoin d’en représenter l’horreur dans le cadre d’un mariage certes imaginaire, surréaliste, diront les avocats de l’héroïque libératrice de la femme qu’est Julie Gayet.

Mais si le but explicite est bien de dénoncer le mariage « forcé », quel besoin alors de cet atroce scénario ? En fait, n’y vise-t-on pas encore et encore, par du sarcasme indigent, le mariage tout court ?

Car il n’y a jamais eu dans nos sociétés européennes d’atroces mariages  « forcés » comme celui représenté dans cette vidéo. Qu’on ne nous oppose pas anachroniquement les mariages à motivation politique, célébrés pour de très jeunes époux mais à consommation ultérieure. Et qu’on ne nous oppose pas non plus les mariages « arrangés » mais non « sacrés » relevant d’autres contextes.

Mais l’ignominie de la vidéo gayesque est en effet surtout rehaussée par la lâcheté de l’obligation du politiquement correct de ne pas désigner la réalité, là où elle existe aujourd’hui, des mariages forcés, nombreux, c’est-à-dire en islam.

En islam où demeure dans l’enseignement des hadiths et de la charia le modèle du prophète Mahomet dans ses mariages et notamment le plus connu, celui avec Aïcha, donnée par son père, Abu Bakr, ce cher compagnon et futur calife, alors qu’elle est âgée de six ans. Mariage consommé quand elle aura neuf ans.

Et aujourd’hui, dans bien des sociétés islamiques et communautés implantées chez nous, les mariages sans consentement requis des épouses, qu’elles soient les premières, la deuxième, troisième ou quatrième, demeurent une pratique très répandue. Même si Mahomet a reconnu le droit des femmes à consentir.

Mais en cette affaire de soi-disant opposition au mariage « forcé », Julie Gayet ne s’est pas trompé de cible. Ce qu’elle vise, comme tant d’autres, dans un conformisme misérable, c’est le christianisme. Et ce qu’elle veut, c’est le mariage « défait ». 


Et ce qu’elle attaque et diffame, c’est la société chrétienne, avec sa manière ignoble de l’inscrire dans une atroce parodie de mœurs. C’est pour cela que l’AGRIF lui demande raison devant les tribunaux.

vendredi 7 mars 2014

Présent : Jeanne Smits « remerciée ». Des chiffres et des lettres et de « l’esprit » : là sont les questions.

 

Ce mercredi dernier, 5 mars, à la une de Présent, l’information de ce que Jeanne Smits, directrice-gérante, a été « remerciée » de son poste.

Papier signé de M. Raphaël Dubrule, personne que je ne connais guère, ne l’ayant rencontré qu’une seule fois, à Toulon, au hasard d’un hôtel, pour des propos cordiaux de simple politesse.

Voilà bien longtemps que si je m’intéresse toujours à la lettre de Présent, c’est-à-dire aux articles, je ne sais rien ou pas grand’chose de ses chiffres, c’est-à-dire de ses ventes, abonnements et état financier. Seulement la lecture régulière de ce qu’il manquait beaucoup d’abonnements pour assurer la survie.

J’ai appris ces jours derniers que l’essentiel des parts de la SARL de gestion était détenue par une « structure » appelée « Présent militants ». Pour ma part, il y a bien longtemps, au siècle dernier, j’avais cédé mes parts à la SARL, ayant déchiré le chèque de leur montant dont j’ai - je ne sais pourquoi, sentimentalement sans doute - conservé les deux morceaux.

À l’évidence, la structure « Présent militants » était plus une dénomination financière qu’une association véritablement d’action militante… Je n’ai en effet jamais eu vent de ses actions.

Sur les chiffres.
Je n’ai strictement aucune raison, aucune autorité, ni mission ni information pour commenter la situation financière de la SARL Présent présentée par M. Dubrule comme « à nouveau dégradée » malgré les décisions de novembre 2013, écrit-il en substance. Dégradation donc en quelques trois mois. C’est là, lisons-nous, la raison du « remerciement » de Jeanne Smits ?

Il n’appartient naturellement qu’à cette dernière de réagir ou non à cette décision.

Sur les « lettres ».
En revanche, je crois de mon devoir non seulement d’ami de Jeanne Smits mais aussi d’ami (et plus que cela !…) du journal Présent d’exprimer ce que je pense sur la forme d’annonce de cette mesure. Tout simplement elle me choque, elle me navre. Elle ne se présente que comme un minimum syndical de politesse formelle. C’est la manière d’un congédiement patronal brutal dans les entreprises peu regardantes sur les relations humaines ou alors que l’on signifie ainsi pour de très graves motifs.

Cela est triste dans un journal qui naquit dans le Centre Charlier autour de l’idée d’Amitié Française. Rappelons ici que cette idée que j’ai sans cesse mise en acte ne signifie pas le rassemblement de courants contraires mais la rencontre, par-delà leurs différences secondaires, d’hommes ou d’organisations en accord sur les valeurs fondamentales de la civilisation française et chrétienne, celles du Décalogue, c’est-à-dire du respect de la vie, de la famille, de la piété filiale, donc de la patrie, sans aucune complaisance pour les totalitarismes ou racismes d’hier ou d’aujourd’hui. Ni pour la franc-maçonnerie, fût-elle dite de droite.

L’amitié que j’ai pour Jeanne Smits et la considération a priori que j’ai pour lui m’imposent d’exprimer ici à M. Dubrule ma consternation devant le manque d’élégance dans l’expression de ce congédiement de Jeanne Smits décidé par la SARL. Non, ce n’est pas ainsi que l’on peut annoncer publiquement l’éviction de sa direction d’une journaliste aussi talentueuse (la meilleure de Présent selon moi) aussi travailleuse et aussi honnête que Jeanne Smits.

Quid de Présent ? 
Ô certes, j’ai toujours été sur une position de bienveillance à l’égard de Présent. Heureux d’y retrouver fréquemment, outre ceux de Jeanne Smits, les articles des trois ou quatre bonnes plumes régulières de ce journal et aussi de quelques brillants collaborateurs épisodiques. Je n’étais certes pas enthousiasmé par d’autres écrits, les uns besogneux, les autres superficiels voire quelquefois déontologiquement contestables, d’autres encore sympathiques mais à la longue un peu fastidieux car par trop enkystés dans la constante d’une euphorie meringuée dédaigneuse des analyses de la réalité.

Après le décès de Jean Madiran, une page de l’histoire de Présent me semble se fermer. Nous verrons la suite. La dernière fois que je vis Jean Madiran, c’était lors de sa dernière retraite pour la semaine sainte, au monastère Sainte-Marie de Lagarde fondé par les moines du Barroux près d’Agen. À la sortie de l’office du Vendredi Saint, il prononça les derniers mots que j’entendis de lui, avec mon épouse et quelques membres de ma famille. En me donnant l’accolade bénédictine, il exprima à mon endroit les propos d’amitié et d’accord avec mes idées et mes orientations, ce qu’il disait d’ailleurs fréquemment à Jeanne.

Mais surtout il me demanda de continuer à la soutenir. Ce à quoi je crois n’avoir pas manqué.

 Et je continuerai autant que je le puis. Et je continuerai à soutenir en effet Présent s’il demeure dans l’esprit catholique de sa fondation méditée lors des universités d’été du Centre Charlier à Fanjeaux et au Mesnil-Saint-Loup, et chez moi aussi avec Jean Madiran dont j’ai évidemment conservé une sorte de lettre résumant notre « feuille de route » qu’il m’envoya alors.


Je n’imagine donc pas Présent sans que Jeanne Smits n’y conserve toute la place que mérite son talent et la fidélité à l’esprit de sa fondation qu’exprimait déjà avant sa naissance Itinéraires et le mensuel Présent.